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L’éclosion de la D-League comme département R & D de la NBA

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« Tout le monde n’a pas besoin d’être Steve Ballmer pour investir dans une franchise sportive. »

Tel est le message du nouveau président de la D-League, Malcolm Turner, qui a pris ses fonctions en novembre dernier. Fondée en 2001, la ligue mineure affiliée à la NBA n’a depuis cessé de grandir mais arrive à un tournant de son existence et devrait rapidement renforcer sa structure.

Les résultats économiques de la ligue sont au beau fixe. Les Westchester Knicks, la dernière équipe créée en D-League, ont dû payer 5 millions de dollars pour voir le jour, soit un million de plus que les Delaware 87ers un an plus tôt. Des chiffres encore raisonnables qui permettent à des investisseurs locaux de créer leur équipe sans avoir à être Bill Gates ou Warren Buffett. Aujourd’hui, la D-League est composée de 18 équipes : 8 sont possédées par une franchise NBA, 9 sont des modèles « hybrides » entre franchise NBA et investisseurs indépendants, et une franchise est totalement indépendante. Ainsi, 17 des 18 franchises de D-League sont affiliées à une franchise spécifique.

L’affluence dans les salles ne cesse de croître et pour la 5e année de rang, les chiffres sont en progression avec 2 800 fans par rencontre.

« La ligue est en parfaite santé et est en parfaite position pour prendre son envol » explique Turner à Fox Business. « Nous avons 18 équipes cette saison, un record, de nouveaux partenaires économiques avec 19 sponsors pour la ligue, neuf équipes ont fait le choix d’avoir un sponsor-maillot, et nous avons signé un contrat avec ESPN à partir de 2016-2017. Voir nos matchs sur les antennes d’une chaine comme ESPN sera un facteur déterminant dans notre croissance. »

Mais l’ambition première de la ligue reste de passer au plus vite au modèle « 30 for 30 », à savoir un affilié par franchise NBA.

« C’est notre priorité numéro 1 » ajoute Turner. « Le « 30 for 30″ est notre objectif ultime et nous allons concentrer nos efforts sur ce sujet. Nous n’allons pas brûler les étapes et faire attention à ce que toutes les franchises soient viables, mais c’est l’objectif affiché. Je ne sais pas quand ce sera finalisé. Ce que je sais, c’est que nous avons une fil d’attente d’investisseurs désireux de créer une franchise un peu partout sur le sol américain. Plusieurs marchés sont très intéressants et je pense que nous pouvons nous implanter dans des grandes villes comme c’est le cas en baseball ou hockey avec les ligues mineures. Nous voulons continuer à grandir sur le plan financier et souhaitons d’ailleurs avoir un sponsor principal pour le nom de la ligue. »

Sur le plan géographique, Turner possède également une vision bien précise de sa stratégie d’expansion.

« Si vous regardez notre carte, vous pouvez voir que nous sommes absents du sud-est des Etats-Unis, ce qui est paradoxal car c’est là que la ligue a démarré il y a un peu plus de dix ans. Mon rêve serait de voir chaque franchise NBA avoir un affiliée en D-League dans un rayon de 3-4 heures de route. Cela faciliterait les échanges entre la franchise mère et son affilié chez nous. Plusieurs franchises appliquent déjà ce modèle et peuvent ainsi envoyer leurs rookies en D-League un soir et les faire revenir pour l’entrainement du lendemain. »

De en plus en plus de rookies passent pas la D-League et la NBA puise toujours autant dans le réservoir de joueurs disponible dans la ligue mineure.

« Cette saison, nous avons déjà 10 joueurs choisis au premier tour qui sont passés par la D-League. Aujourd’hui, les joueurs ne voient plus le fait d’être envoyé à Erie ou Reno comme un séjour au bagne. Quand Marcus Smart est revenu de blessure, il a été envoyé chez les Red Claws pour retrouver son rythme. C’est une pratique très courante au baseball et j’aimerai la voir se généraliser en NBA. Le fait d’avoir un modède d’affiliation unique donne un contrôle total à la franchise NBA sur les orientations de son équipe de D-League et permet aux coachs de suivre leurs prospects avant de leur donner leur chance en NBA. »

La D-League est largement considérée comme le « laboratoire » de la NBA. Une position qu’assume parfaitement son nouveau président.

« Oui, nous sommes le département « Recherche et Développement » de la NBA, aussi bien sur le terrain qu’en dehors. C’est très excitant de pouvoir tester de nouvelles choses et de mettre en place de nouveaux concepts. Un sport comme le basket ne peut pas rester figé. Toutes les idées ne sont pas bonnes mais si la NBA souhaite mettre en place le panier à 4 points ou changer la règle pour les lancers-francs, nous le ferons volontiers. »

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