Malheureusement pour lui, chaque année à la même période, Deron Williams nous fait un petit coup de déprime. Le changement de saison ou l’approche des fêtes ? Pas du tout.
En cause, son niveau de jeu catastrophique depuis sept matches avec 12.1 points à 28.9% au shoot…
« Je suis mal à chaque fois que nous perdons. Mardi, j’ai perdu deux ballons qui nous ont coûté le match. Mercredi, j’ai été inexistant en seconde mi-temps, » reconnait-il pour le New York Post. « Je dois simplement jouer mieux. C’est pour ça que je suis mal. Pas à cause de quelque chose dans l’équipe. Je dois mieux jouer personnellement pour donner à mon équipe une chance de gagner. »
Deron Williams est honnête, et finalement lucide sur ce coup, mais il n’est clairement pas le seul à blâmer chez les Nets. Pourtant, il ne manque pas l’occasion d’accepter sa part de responsabilité lorsqu’il évoque les problèmes de communication ou le manque d’habitudes.
« En tant que meneur, je dois savoir où les gars vont être placés et où ils devraient être placés, et je travaille là-dessus. »
Le constat est terrible et pourtant bien réel : plus la masse salariale des Nets explose le plafond, plus l’équipe sombre au classement. Actuellement, ils sont huitièmes à l’Est (10v-14d) avec seulement une petite victoire de plus que Boston.
« On pourrait se servir du fait que nous avons un nouveau coach, tout ça, mais il faut arrêter d’utiliser ça comme une excuse. Si nous voulons être une bonne équipe, nous devons éprouver de la fierté à bien exécuter nos systèmes et à défendre avec discipline. Ce que nous n’avons pas fait. »
Arrivé en 2009, le propriétaire Mikhail Prokhorov avait promis un titre dans les cinq ans. Aujourd’hui, on parle du transfert d’une ou plusieurs stars, qui s’embourbent de plus en plus dans leur morosité, afin de repartir sur de nouvelles bases.