Victime d’une fracture du tibia lors du premier match professionnel de sa carrière, Julius Randle retrouve peu à peu le sourire, lui qui confiait avoir souvent pleuré depuis l’incident. Toujours en convalescence, l’ailier-fort progresse et selon lui, la rééducation se passe pour le mieux.
« Je suis sans béquilles. Je me promène, simplement pour essayer de retrouver la force dans ma jambe. Honnêtement, je sais même pas si je suis censé les enlever. Le médecin m’a dit d’aller à mon rythme. Le mien était de m’en débarrasser dès que possible, » relate t-il ainsi au Los Angeles Times.
« Les blessures touchent beaucoup notre promotion mais cela fait partie du sport »
Forfait pour la saison, Julius Randle n’est pas le seul rookie à rater une grosse partie ou la totalité de la première année de sa carrière. Joel Embiid, désormais Jabari Parker mais aussi Noah Vonleh, Aaron Gordon, Doug McDermott et Marcus Smart : la classe 2014 est sévèrement touchée.
« Malheureusement, cela touche beaucoup notre promotion mais globalement, les blessures font simplement partie du jeu. On utilise notre corps, on le sacrifie, ça arrive, » relativise t-il.
Toujours éloigné des terrains, l’ex-Wildcat en profite pour cultiver ses connaissances du jeu, étudiant ainsi des films de Kevin Garnett, Charles Barkley, Antonio McDyess, Dirk Nowitzki ou encore Tim Duncan. Il apprend en observant les entraînements de ses coéquipiers et s’inspire des vétérans du club.
« Il y a des choses sur lesquelles je dois travailler, notamment en regardant comment les gars prennent soin de leurs corps lors de la saison, des petites choses qui m’aideront la saison prochaine. »
Enfin, il s’amuse des histoires liées à Kobe Bryant, notamment sa joute verbale enflammée lors d’un entraînement.
« C’était marrant. Je ne peux pas dire que c’était quelque chose auquel je ne m’attendais pas. Il y a des raisons qui expliquent pourquoi il est ce qu’il est, et ça en fait partie, » conclut-il.
Pour le moment, Julius Randle ne peut pas participer à ces sessions de trash-talking mais dans quelques mois, ce sera son tour. Et comme Blake Griffin avant lui, cette saison hors des terrains pourrait peut-être constituer un mal pour un bien.