Greg Monroe s’agace des rumeurs de transfert à son sujet

Oui, Greg Monroe n’a pas souhaité prolonger avec les Pistons cet été et oui, en acceptant de signer la qualifying offer, il s’est offert la possibilité d’être free agent non protégé l’été prochain. Est-ce que cela veut dire pour autant que Monroe souhaite quitter le navire dès maintenant comme l’annonce The Sporting News ?

L’intéressé a donné sa version juste avant la rencontre contre les Clippers.

« J’ai dit que j’étais mécontent, mais on venait d’en perdre 13 d’affilée, ça aurait été valable pour n’importe qui dans l’équipe, » explique-t-il à MLive. « Personne n’est heureux de perdre 13 matches, mais de là à en déduire cela, c’est complètement faux et vraiment, c’est ridicule d’avoir à me présenter devant vous pour répondre à une question comme celle-ci. »

En grosse difficulté avec seulement 5 victoires pour 20 défaites, les Pistons ont suffisamment de problèmes et n’ont pas besoin d’éléments perturbateurs extérieurs.

« Surtout maintenant, après avoir perdu 13 matches, on en gagne enfin deux, et il faut encore que je vienne ici pour entendre tout ça alors que je me prépare pour un match. A ce stade, c’est vraiment ennuyeux parce que nous essayons d’inverser la tendance et je dois venir répondre, alors que je n’ai absolument rien à voir avec tout ça, à des questions sur des choses que je n’ai pas dites. »

« S’il doit y avoir une discussion, elle ne viendra pas de moi »

Sur le terrain, Greg Monroe est loin d’être le plus décevant des Pistons. Avec ses 15 points et 9.1 rebonds en 29.8 minutes, il est même l’une des rares satisfactions.

Seulement voilà, son agent David Falk cherche à lui obtenir coûte que coûte un contrat maximum pour l’été prochain et cette stratégie agressive entraîne logiquement de nombreuses rumeurs à son sujet.

« C’est comme cet été, j’ai dû répondre  à des propos qu’une personne aurait dits… Je n’ai vraiment pas le temps pour ça. »

De toute façon, si les Pistons veulent transférer Monroe avant le 20 février, ils ne pourront pas le faire sans son accord.

Si telle est leur volonté, l’intérieur admet qu’il est prêt à écouter ce que ses dirigeants ont à lui dire, mais ce n’est pas lui qui ira frapper à la porte de son président, qui est aussi son coach, pour réclamer un départ.

« S’ils ressentent le besoin de venir vers moi, évidemment, il me faudra avoir cette discussion. Mais cette discussion devra être initiée par eux. Ca ne viendra jamais de moi. »