Dwight Howard, LeBron James, Chris Paul, Carmelo Anthony, Kevin Durant, Russell Westbrook… La liste des absents pour la Coupe du monde était longue et prestigieuse, obligeant la fédération américaine à envoyer une équipe « bis » en Espagne.
La suite, on la connaît. Team USA lamine ses adversaires, et remporte haut la main la compétition avec même une victoire de 37 points en finale face à la Serbie. La manière a parfois déçu, mais les faits sont là : même avec une équipe « bis », les Etats-Unis ont largement dominé les débats.
Huit des douze joueurs de Team USA réalisent un gros début de saison
Deux mois plus tard, les stars NBA ont repris le chemin des terrains, et que constate-t-on ? Tout simplement que les meilleurs joueurs du mois de novembre étaient en Espagne. C’est le cas de Stephen Curry, Anthony Davis et DeMarcus Cousins, candidats au titre de Player Of The Month, mais aussi de Klay Thompson et James Harden. N’oublions pas non plus DeMar DeRozan et Rudy Gay, qui réalisent aussi de gros débuts de saison à la fois sur les plans individuel et collectif.
Quant à Kyrie Irving, même si Cleveland globalement déçoit, il a repris ses bonnes habitudes avec 21 pts et 5 pds de moyenne.
Faites le compte, huit des douze joueurs présents en Espagne font déjà partie des meilleurs joueurs de la saison, et ça confirme que Team USA 2014 était tout sauf une équipe au rabais. Il est peut-être trop tôt pour le dire mais sans doute que Coach K., formateur dans l’âme, a aussi joué un grand rôle dans l’éclosion définitive de tous ses talents. C’est en sélection, et non avec leur club, que ces joueurs ont sans doute pris conscience de l’importance d’être exemplaires comme coéquipiers, mais aussi plus complets.
La concurrence va être féroce pour 2016
Qu’en est-il des quatre autres joueurs qui complétaient l’effectif ?
Il y a d’abord Derrick Rose qui, comme à la Coupe du monde, est toujours dans une phase de reprise. Il y a aussi Kenneth Faried qui semble avoir du mal à digérer son contrat signé cet été. Les stats de l’ailier-fort des Nuggets sont en baisse, mais comme son équipe, il y a du mieux depuis une semaine.
Pour Andre Drummond, c’est plus complexe. Il découvre un nouveau coach, et son équipe n’est pas au mieux. Sa maladresse (44% contre 62% la saison passée) est symptomatique d’un joueur qui doute, mais aussi d’un joueur qui est désormais davantage surveillé.
Enfin, Mason Plumlee, dont la sélection avait été critiquée, il a repris son rôle de coéquipier modèle comme back-up de Brook Lopez. Lui aussi est plus maladroit, mais son activité reste la même avec des rebonds, des contres et des écrans.
Au final, on constate que Team USA 2014, même en l’absence de joueurs majeurs, intégrait ce qui se fait de mieux parmi la nouvelle génération. On ne serait d’ailleurs pas étonné de retrouver les 3/4 de ces joueurs aux Jeux olympiques 2016 à Rio, et seuls LeBron James et Kevin Durant semblent aujourd’hui assurés de s’incruster dans un roster où se cache peut-être le futur MVP.