Avant de prolonger aux Knicks, Carmelo Anthony s’est vu à Chicago…

Courtisé cet été par les Rockets, les Mavs, les Lakers, les Bulls et bien sûr les Knicks, Carmelo Anthony a finalement prolongé à New York, moyennant un juteux contrat de 122 millions sur cinq ans. Aucune équipe ne pouvait lui offrir davantage, et dans un documentaire diffusé mardi prochain sur MSG Network, Melo avoue qu’il était finalement tout proche de signer aux Bulls où l’attendait un contrat de 74 millions sur quatre ans.

« Ça s’est joué entre Chicago et New York » explique-t-il dans ce documentaire intitulé « Carmelo Anthony : Made In NY ». « Chicago était dès le premier jour en pole position, et ils m’ont vraiment impressionnés. Ils étaient à la recherche d’un joueur capable de leur faire franchir un palier, et c’était parfait. C’était parfait comme association, et idéal pour moi. Mais il me fallait aussi m’imaginer vivre à Chicago. Est-ce que je voulais vivre là-bas ? Est-ce que je voulais emporter tout ce que j’avais créé à New York ? J’en étais arrivé là, et il y a eu un moment où je me suis dit : j’y vais. »

Mais les Bulls n’étaient que la première étape de sa tournée des prétendants, et il lui fallait ensuite écouter les Rockets, les Mavs, les Lakers et les Knicks. Très touché par les discours de Derrick Rose et Joakim Noah, Melo raconte que son agent et lui envisageaient sérieusement de mettre sur pied un sign-and-trade lui permettant de toucher le maximum aux Bulls.

« Tester le marché, c’est une merde stressante »

Mais cette tournée va finalement durer 13 jours, et ce sera 13 jours d’hésitation.

« Un soir, il se couchait en me disant qu’il avait choisi Chicago, et le lendemain, il se réveillait en me disant que c’était New York » raconte Bay Frazier, son manager.

Et pourquoi n’a-t-il pas hésité avec Houston, Dallas ou même les Lakers qui pouvaient proposer davantage que les Bulls ?

« Je me suis vraiment demandé si je voulais vivre à Houston. C’était un changement de culture pour moi. Je suis un gars de la côte Est. Suis-je prêt, et est-ce que je veux aller au Texas. (…) Avec Kobe, on s’est toujours dit qu’on voudrait jouer un jour ensemble. Lorsque je les ai rencontrés, leur présentation était incroyable. Il y avait Kobe et moi dans l’équipe, et il fallait juste ajouter des éléments autour jusqu’à la saison suivante. Mais pourquoi choisir les Lakers alors que j’avais la même chose à New York ? Il aurait fallu que je souhaite vraiment quitter New York pour choisir d’être dans la même situation ailleurs. »

Finalement, Melo va prolonger aux Knicks après deux semaines éprouvantes qui l’ont marqué.

« Je conseille à n’importe quel joueur de tester le marché, mais le revers de la médaille, c’est que c’est une merde stressante. (…) Je ne veux plus jamais vivre ça. Je peux désormais dire que je l’ai vécu, mais je ne le referai plus jamais. »