Le retour de LeBron James à Cleveland a redonné vie à toute une équipe, à toute une région… et à toutes sortes de mythes ! En l’occurrence, les Cavs ont été rapidement projetés comme un des grands favoris pour les finales à l’Est, voire plus si affinités.
Mais pour le moment, c’est la soupe à la grimace dans l’Ohio avec un bilan négatif de 5 victoires pour 7 défaites. Le King perd encore trop de ballons dans un collectif qui manque clairement de repères. Le nouveau coach David Blatt peine encore à intégrer certains de ses joueurs majeurs dans son book de systèmes, Kevin Love en tête. Et pour ne rien arranger, il doit jongler avec des joueurs qui s’adaptent encore à leurs nouveaux rôles, Kyrie Irving comme meneur organisateur, ou Dion Waiters comme sixième homme.
« On s’est déjà sorti de ce rodéo »
Vieux routier du circuit, Mike Miller ne s’en fait pas. Lui était déjà avec LeBron James à Miami quand la superstar y a posé ses valises. Et là-bas aussi, les débuts avaient été difficiles avec 9 victoires pour 8 défaites pour commencer l’ère du Big Three floridien…
« Il n’y aucune différence. On a déjà vécu ce type de rodéo. On s’en est sortis. » compare un Miller inspiré dans le Washington Post. « Tout le monde veut que ça marche. C’est facile de parler de sacrifice mais c’est difficile de se sacrifier dans l’inconnu. Ce que les gens ne comprennent pas, c’est qu’on ne ment pas quand on dit que ça prendra du temps. On a des gars qui ont certaines habitudes et on leur demande d’en changer. Tant qu’ils ne seront pas à l’aise avec leur nouveau rôle, on aura des problèmes. Mais si on continue à bosser, tout ira bien. »
Véritable sage, le rookie de l’année en 2001 a bien roulé sa bosse, et, avec deux bagues au doigt, il sait que la saison NBA est encore longue. Kyrie Irving, Dion Waiters ou Kevin Love ont encore un peu de temps devant eux pour trouver la bonne carburation.