Toujours privé de Tiago Splitter, Patty Mills mais aussi Cory Joseph, San Antonio a maîtrisé les Nets sans aucun problème la nuit dernière, engrangeant sa quatrième victoire consécutive après un départ poussif. Au-delà des pépins physiques, les champions en titre se battent aussi contre leur réputation. Celle-ci les précède après deux belles campagnes et même si l’effectif est inchangé, la symbiose du groupe était telle qu’il leur est difficile de la retrouver à l’identique.
Tony Parker : « Nous allons tout faire pour revenir au niveau des finales »
Selon Tony Parker, la cohésion revient peu à peu depuis le match contre les Wolves.
« C’était une bonne soirée. » a t-il expliqué au San Antonio Express-News. « Cela a commencé la nuit dernière, c’était bien aussi. Notre concentration était bonne ce soir. Ce n’est pas facile de revenir au niveau où nous étions l’an passé pendant la finale mais nous allons essayer plus vigoureusement et nous avons beaucoup de temps avant que les playoffs ne commencent. »
Outre leur défense, la meilleure de la ligue avec 91,3 points encaissés de moyenne par match, la clé du succès des Spurs réside dans leur jeu en mouvement. Si la balle circule, tout devient possible.
« On bouge sans aucun doute beaucoup plus le ballon. » poursuit Danny Green. « C’est la raison pour laquelle nous avons plus de positions ouvertes et que les gars ont plus de tirs à trois points faciles. Les premiers matchs, nous n’en mettions pas tant que ça, beaucoup d’entre eux étaient contestés et forcément les pourcentages étaient plus faibles. Mais sur les derniers matchs, on peut voir qu’on commence à avoir plus de positions ouvertes. »
Lionel Hollins : « Ils font tout pour distancer OKC »
Avec Tim Duncan et Boris Diaw comme intérieurs passeurs, les Spurs jouissent d’une multitude de possibilités, que ce soit pour les fixations vers l’extérieur ou le pick&roll vers le cercle. Pour les adversaires défaits du soir, San Antonio est en passe de redevenir l’équipe qu’elle était l’an dernier.
« Ils essaient de mettre de la distance entre des équipes comme le Thunder. Ils savent qu’ils seront de retour en bonne santé et ils veulent s’assurer de prendre l’avantage sur les blessures des concurrents. C’est pourquoi ils jouent de cette manière. » commentait Lionel Hollins, l’entraîneur des Nets.
La conférence Ouest est coriace et le Thunder est loin d’être la seule équipe dont il faudra se méfier. Déjà distancé de deux victoires par Memphis, San Antonio a toutes les raisons d’appuyer sur l’accélérateur dès maintenant. Même si les playoffs sont loin, l’avantage du terrain représente un enjeu de taille en vue de la reconquête du titre.