Les Toronto Raptors fêtent leur 20e anniversaire et ne se sont jamais aussi bien portés. Leaders de la conférence Est avec 8 victoires pour 2 défaites, le club canadien s’apprêtent à recevoir les patrons de l’Ouest, Memphis, la nuit prochaine. À cette occasion, Vince Carter va faire son retour au Air Canada Center et si la salle de l’Ontario est aujourd’hui le théâtre de jeu d’une des meilleures équipes de la ligue, c’est bien lui qui a le plus contribué à la placer sur la carte du basketball, loin devant Damon Stoudamire, Chris Bosh ou Tracy McGrady.
Une idole pour les NBAers canadiens
Pour lui rendre hommage, le club diffusera ainsi un clip de ses exploits après le premier quart-temps. Une récompense méritée selon nombre de ses pairs, notamment les joueurs canadiens.
« Il a apporté cette excitation, cette passion et cet amour pour le jeu. » relate ainsi Kelly Olynyk, le Celtic natif de Toronto. « Vous pouviez sentir l’excitation dans l’air et l’atmosphère était incroyable. Quand il est arrivé, il a vraiment exalté la communauté et il l’a impliquée.
Pourtant, le vainqueur du Slam Dunk Contest 2000 n’a pas toujours été bien accueilli par le public de Toronto, notamment après son départ, houleux, pour les Nets en 2005. Un transfert que les fans n’ont, pour beaucoup, toujours pas digéré. Pour l’ancien joueur des Raptors, Alvin Williams, cela ne doit pas faire oublier son immense impact sur le basket canadien.
« Il a fait beaucoup, non seulement pour l’équipe, mais pour ce pays. » déclare le retraité au Guelph Mercury. « Tous les joueurs canadiens actuellement en NBA l’admirent sans exception. Cela montre ce qu’il a fait, pas seulement pour les Raptors, mais ce qu’il a fait pour l’ensemble du pays. »
À titre d’exemple, Nik Stauskas n’a jamais caché que jeune, c’était sa rencontre avec l’arrière qui l’avait poussée à devenir professionnel. Dix ans après le fameux transfert à New Jersey, Toronto témoignera finalement sa reconnaissance à l’égard de son ancienne star et au regard de l’histoire entre les deux parties, c’est amplement justifié.