Depuis le début de la saison, on parle beaucoup du retour du « Bench Mob » à Chicago. Une expression inventée en 2010-11 pour désigner l’efficace banc des Bulls, alors composé de C.J. Watson, Ronnie Brewer, Kyle Korver, Taj Gibson, Omer Asik et Kurt Thomas (et de Brian Scalabrine, ne l’oublions pas).
Si Taj Gibson est toujours là, le banc de Chicago n’a plus rien à voir avec celui de 2011, mais sur le papier, il est tout aussi séduisant.
« Nous avons beaucoup de profondeur et de scoreurs, » analyse Gibson pour le Chicago Sun-Times. « Nous essayons toujours de trouver la solution en défense, mais c’est une question de timing. La saison est longue et nous allons apprendre. Notre attaque est bien meilleure que l’an dernier et il n’y a pas d’égoïstes. Une fois que notre défense sera en place, ça sera vraiment effrayant. »
Sixième meilleur banc de la ligue au scoring
Souvent en manque de solutions offensives ces dernières années, Chicago est allé chercher des scoreurs cet été, que ce soit via la draft ou le marché de transferts.
Dans les chiffres, ça fonctionne puisque le banc des Bulls était 20e de la ligue l’an passé avec 29.7 points par match alors qu’ils sont 6e cette saison avec 38.7 points.
De là à faire d’eux le Bench Mob 2.0, il n’y a qu’un pas que Gibson préfère ne pas franchir pour le moment.
« C’est trop tôt pour comparer. On est un peu meilleur en attaque, mais nous avions plus de vétérans et de leaders à l’époque. Nous avions des gars comme Kyle Korver, qui est un incroyable shooteur. Nous avons des gars comme ça aujourd’hui mais ils sont beaucoup plus jeunes. Ils essaient toujours d’apprendre les systèmes. Mais nous avons vraiment beaucoup d’armes offensives, des joueurs vraiment très altruistes qui n’ont pas encore saisi leur chance. »
Selon Derrick Rose et Aaron Brooks, les matches d’entrainement entre titulaires et remplaçants offrent des oppositions intenses et serrées à Chicago. Une compétition au quotidien idéale pour permettre à chacun de se dépasser tout en soudant le groupe.