Gerald Wallace enthousiaste malgré le déclin

Avec 1,5 point, 1,5 rebond et 13 minutes de jeu de moyenne en 4 matchs de présaison, Gerald Wallace est très loin du rendement de ses meilleures années. Il est aussi très loin de l’impact d’un joueur qui touchera plus de 10 millions de dollars par an sur les deux prochaines années. À 32 ans, l’ailier polyvalent n’est plus vraiment dans le plan de jeu de Brad Stevens. Mais si l’on pouvait penser qu’il enragerait face à cette situation, il est en fait plutôt satisfait.

« Quel que soit ce que le coach veut de moi, nous en parlons. » explique t-il à ESPN. « Je suis à l’aise avec ma situation. Je suis prêt à faire tout ce dont l’équipe a besoin. S’ils ont besoin de moi, tant mieux. S’ils n’ont pas besoin de moi, c’est comme ça. Mais je suis ici, je suis toujours préparé et prêt à y aller dès qu’on appellera mon nom. »

À la décharge du vétéran, il se remet toujours péniblement de son opération subie au genou gauche en mars dernier. Après 13 ans passés dans la ligue, il galère à retrouver ses sensations, lui dont le physique est une part essentielle de son jeu.

« C’est une progression délicate. Les petites choses considérées comme acquises sont difficiles à accomplir après l’opération. On ne le comprend pas avant d’avoir à le subir. C’était ma première opération donc c’est douloureux, sur et en dehors du terrain, de ne pas être capable de faire les petites choses du quotidien. J’essaye toujours de ramener mon genou à son niveau d’avant. Actuellement, je n’ai pas la sensation de pouvoir aller sur le terrain et jouer 30 à 40 minutes avec l’état actuel de mon genou. » reconnait l’ailier.

Brad Stevens : « Je ne peux garantir aucun temps de jeu »

L’état d’esprit de Wallace reste sain pour le groupe. D’ailleurs, son coach estime également qu’il lui sera compliqué de prétendre à un certain niveau de minutes.

« C’est un vétéran génial et c’est positif. Rien n’est garanti en termes de temps de jeu pour le moment, mais nous avons déjà beaucoup de monde sur les postes 1 à 3. » confirme Brad Stevens.

De fait, Gerald Wallace préfère encourager ses coéquipiers plutôt que de se morfondre. Premier supporter des Celtics, il les regarder s’épanouir avec l’oeil du sage.

« Je sens bien cette équipe. Ils sont jeunes, ils ont faim. Nous jouons agressifs. Notre principal avantage est d’être agressifs et plus physiques que beaucoup d’autres équipes. Cela peut sauver le reste de nos lacunes. On va continuer à s’améliorer en tant qu’équipe et groupe. » conclut-il.

Cependant, rien ne dit que Gerald Wallace sera encore un Celtic lorsque viendra le temps de l’éclosion. Si sa valeur sportive est au plus bas, son contrat accroit sa valeur marchande. Il ne serait pas surprenant de le voir faire ses valises d’ici à la date limite des transferts ou l’été prochain.