Blake Griffin en a marre des grosses fautes sur lui

Wilt Chamberlain, Kareem Abdul-Jabbar, et plus récemment Shaquille O’Neal… Quand on est un golgoth surpuissant, on s’expose inévitablement à prendre des coups de sagaie !

Le dernier nom à inscrire sur cette liste est celui de Blake Griffin. Différent de ses prédécesseurs par sa taille et son envergure moindre, le All Star des Clippers n’en est pas moins un des intérieurs les plus dominateurs de la ligue actuellement, grâce à sa combinaison de vitesse, technique et puissance physique. 

Habitué des posterisations en règle, et maître en la matière, l’ancien d’Oklahoma en a tout simplement marre de se faire casser pour pas un rond ! Exemple hier soir face à Trevor Booker que Griffin a bien failli emplâtrer après une énième faute d’anti-jeu.

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« J’allais lui dire deux, trois mots mais je me suis rendu compte que ce n’était que de la présaison. Ça ne vaut pas le coup, et il ne mérite pas que je prenne une technique pour lui. Je ne vais pas me laisser faire, je vais probablement répondre à certaines provocations cette saison mais je ne le ferai que quand il y a une bonne raison. » explique-t-il sur ESPN.

« Je ne vais pas me laisser faire cette saison »

Cible favorite de ses adversaires du fait de sa capacité à vous ridiculiser en un dunk, Blake Griffin est souvent poussé en l’air, ou carrément pris par les bras et les épaules. Le « Hack a Blake » n’est pas encore devenu une antienne mais c’est néanmoins un véritable dilemme pour Griffin.

« D’un côté, on me dit de faire quelque chose et de l’autre, on me dit de ne pas me plaindre et de jouer au basket. Je ne pourrai jamais contenter tout le monde et je dois simplement utiliser mon propre jugement. Me prendre des coups ne me dérange pas mais je dois également me faire respecter. Il y a des situations qui autorisent les coups et d’autres où ça dépasse les limites. »

En tout cas, la star des Clippers peut se consoler en se disant que lui, au moins, pourra mettre ses lancers francs pour sanctionner ce type de coups bas… à condition que la faute soit bel et bien appelée. Mais c’est là un autre débat !