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Eric Bledsoe et les premiers signes de l’explosion prochaine du « salary cap »

1392338720000-USP-NBA-Sacramento-Kings-at-Phoenix-SunsQuelque chose n’allait pas cet été. LeBron James et une bonne partie des free agents signaient des contrats d’un ou deux ans, Greg Monroe faisait ce qui n’est jamais fait en refusant toute prolongation de contrat pour accepter la « qualifying offer » des Detroit Pistons et Eric Bledsoe, un joueur qui a encore tout à prouver dans la ligue, paraphait un contrat de 70 millions sur cinq ans !

Phoenix n’a d’ailleurs posé aucune option dans le contrat de l’ancien Clipper. Celui-ci percevra donc les 70 millions de dollars, quoiqu’il arrive. Pas mal pour un joueur dont le potentiel a toujours intrigué mais qui n’a explosé que l’an dernier et en jouant seulement 43 rencontres durant la saison…

Phoenix a anticipé l’inflation des salaires

Pour le GM Ryan McDonough, l’essentiel est toutefois ailleurs.

« Nous avons réuni des informations ces derniers mois sur le prochain contrat TV national », explique-t-il ainsi. « Peut-être qu’il sera en place à l’été 2015 ou à l’été 2016. Nos prévisions montrent une grosse augmentation du salary cap. Eric a 24 ans, il a franchi un palier l’an passé et il entre dans la meilleure partie de sa carrière. On voulait le garder chez nous le plus longtemps possible parce qu’on pense qu’il va devenir l’un des meilleurs arrières de NBA et que les salaires vont augmenter très rapidement ».

Offrir 14 millions de dollars par saison à Eric Bledsoe à l’heure actuelle, c’est en effet très cher payé. Mais dans deux ans, alors que la NBA sera sans doute dopée par la manne de son nouveau contrat TV, que le salary cap atteindra les 80 millions de dollars et que LeBron James pourra toucher un tout petit peu moins de 30 millions de dollars par saison, est-ce que ce sera toujours le cas ?

C’est sans doute ce qu’a expliqué Rich Paul, l’agent de « Mini LeBron », aux dirigeants de l’Arizona. L’ami d’enfance du King d’Akron est d’ailleurs dans les deux gros coups de l’intersaison.

Certains préfèrent attendre, Eric Bledsoe fait jouer son potentiel

Avec le retour de LeBron James à Cleveland, il a joué la partie classique de cette free agency, qui consiste à attendre, grâce à un contrat court de deux ans (avec la deuxième année en option) que le nouveau deal télévisuel soit négocié pour que le salary cap explose et que les salaires grimpent en flèche.

Pour Eric Bledsoe, il a joué sur la peur de l’inflation salariale pour forcer Phoenix à investir sur le long terme et tout miser sur le potentiel d’un joueur qui doit faire ses preuves. Les Suns, qui voulaient pourtant se montrer très prudents, ont finalement préféré prendre le risque de surpayer, pour l’instant, afin d’anticiper les hausses futures, qu’ils n’auraient pas pu contrôler.

salarycap

Le nouveau contrat d’Eric Bledsoe n’est donc pas à lire dans le présent mais dans un futur imaginé. Comme beaucoup de décisions prises cet été, il se place ainsi sur une grille de lecture que personne n’a encore dans les mains. Mais c’est bien le premier signe tangible de cette prochaine NBA aux salaires gonflés.

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