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Coupe du monde : joueur par joueur, le bilan de l’équipe de France

Coupe du Monde 2014 Match pour la 3e place France-LituanieC’était l’objectif, avant la compétition : récupérer une médaille de bronze, derrière les équipes américaines et espagnoles qui semblaient intouchables. Finalement, la France a dû passer sur la « Roja » pour parvenir à son but, même si elle n’a pas pu s’offrir la finale espérée face aux Etats-Unis.

Mais avec les absences, notamment de Tony Parker, la breloque est belle. Antoine Diot résumait la chose avec une formule : « Une médaille de bronze avec des mecs en or ». Retour sur leurs performances.

ILS ONT TENU LA BARAQUE

Nicolas Batum ****

14.6 points, 3.1 rebonds et 1.3 passe

On attendait plus de lui offensivement lors des phases de poule. Désormais ciblé par les défenses adverses, l’ailier de Portland a eu un peu de mal à se mettre en route en attaque, alors qu’il faisait toujours un gros travail de l’autre côté du terrain.

Le coup de tête de Stefan Jovic, en demi-finale, l’a paradoxalement peut-être libéré. Nicolas Batum a ainsi terminé la compétition en feu, compilant 62 points sur les deux derniers matches pour obtenir une place dans le cinq majeur du tournoi. Comme l’expliquait Vincent Collet, l’inconstance de « Batman » est un souci récurrent qui ne se règle pas miraculeusement quand il arrive chez les Bleus.

Au final, l’ailier a tout de même réussi un très joli tournoi et sa fin de compétition promet beaucoup.

Boris Diaw ****

9.2 points, 4.6 rebonds et 4 passes

Il voulait cette médaille et il est allé la chercher. Depuis la finale NBA perdue en 2013, Boris Diaw a compris qu’il devait être beaucoup plus agressif. Alors, s’il huile toujours le jeu et qu’il rend tout le monde meilleur autour de lui, il n’hésite plus à aller porter l’estocade par lui-même.

Face à la Lituanie, il a ainsi enchaîné les mouvements poste bas pour récupérer des paniers précieux et décisifs. Le patron, sur comme en-dehors du terrain, et le garant de l’identité de jeu des Bleus.

Florent Pietrus ***

3.9 points, 3.7 rebonds et 0.9 passe

On ne mesurera jamais assez l’apport de Florent Pietrus à cette équipe de France. Après la victoire face à la Lituanie, Vincent Collet lui rendait ainsi hommage, expliquant que le problème des Bleus, sur ce match, avait été la domination adverse aux rebonds.

En seconde mi-temps, en soldat infatigable, Florent Pietrus s’est ainsi sacrifié, se jetant parmi les immenses pivots lituaniens pour récupérer des ballons précieux. À l’image de son apport chez les Bleus.

ILS ONT TENU LEUR RANG

Antoine Diot ***

6.9 points, 2.6 rebonds et 2.3 passes

Fidèle pion de Vincent Collet, Antoine Diot a accepté de sortir du banc, laissant Thomas Heurtel assumer le statut de titulaire à la mène, même si les deux hommes étaient presque co-titulaires sur le poste.

Toujours précieux dans le sérieux et la défense qu’il peut amener, le joueur de Strasbourg a tenu le rôle qui était le sien. Les Bleus peuvent toujours compter sur lui et sur son énergie communicative. Ce fut ainsi le cas lorsqu’il a aidé l’équipe à se relancer face à la Serbie, lors de la phase de poules.

Mickaël Gelabale **

6.1 points, 2.3 rebonds et 0.8 passe

L’ailier de Pointe-Noire n’aime pas tirer la couverture à lui. Profitant plutôt des décalages créés par ses coéquipiers, il s’en nourrit et apporte son adresse de loin et sa défense sans flamboiement inutile.

Mais avec les absences de Tony Parker et Nando De Colo et un déficit de création, le rôle de l’ancien Sonic s’est réduit à peau de chagrin. Comme d’habitude, il n’a pas voulu forcer, travaillant poste bas lorsqu’on le lui demandait et récupérant quelques tirs à trois points dans le corner.

On aurait aimé le voir un peu plus impliqué mais dans cette équipe, c’était sans doute compliqué.

ILS SE SONT AFFIRMES

Thomas Heurtel ***

9.7 points, 2.2 rebonds et 4 passes

Thomas « Big Balls » Heurtel a multiplié les actions d’éclat en fin de match, prouvant qu’il pouvait créer de multiples décalages par ses dribbles et qu’il n’avait pas peur de prendre des tirs décisifs.

Face à la Lituanie, alors qu’il venait de rater deux lancers francs, il a d’ailleurs réclamé le ballon à Boris Diaw pour tenter les suivants. Le meneur de Vitoria aime ces situations et il l’a prouvé. Défensivement, il a par contre souvent souffert et son jeu est parfois gourmand et risqué. Mais dans une équipe en déficit de création offensive, sa capacité d’accélération a souvent été importante.

Joffrey Lauvergne ***

9.2 points, 5.3 rebonds et 0.4 passe

C’est l’autre belle surprise de cette Coupe du monde. Dans un rôle limité l’été dernier, Joffrey Lauvergne s’est cette fois affirmé comme le pivot titulaire chez les Bleus. Par son énergie, l’ancien du Partizan a fait preuve de culot et il a souvent tenu le choc face à des pivots plus grands et plus costauds.

Sa capacité à s’écarter du cercle a également ouvert les raquettes et il est devenu un vrai problème pour certains adversaires, pas suffisament mobiles. Vincent Collet regrettait simplement son match raté face à la Serbie, en demi-finale. Peut-être trop confiant, il en a oublié les consignes défensives et n’a que peu joué, contre une équipe qui lui réussissait pourtant très bien.

Evan Fournier **

6.9 points, 1.3 rebond et 1.2 passe

En difficulté lors du début de la compétition, l’arrière d’Orlando était en quête de rythme et d’adresse. Un bon passage face à l’Espagne, en poule, l’a relancé. Déjà important face à l’Iran, il a ensuite confirmé en relançant la machine offensive des Bleus en huitième, contre la Croatie.

Pour l’équipe de France, son développement a été important. Plus impliqué défensivement, il a réussi à mettre son talent offensif au service du collectif et avouait, après la « petite finale », qu’il n’avait « jamais autant appris en si peu de temps ». Le Magic et les Bleus devraient en profiter dans le futur.

Rudy Gobert **

4.1 points, 4.7 rebonds et 0.1 passe

Comme Evan Fournier, Rudy Gobert découvrait le très haut niveau international et il a également eu besoin d’un temps d’adaptation. Pas toujours tranchant lors de ses entrées, en phase de poules, il a grandi dans son rôle petit à petit, au point de livrer un match dantesque face à l’Espagne.

Pour lui, cette Coupe du monde était ainsi un exercice d’apprentissage et, malgré quelques passages compliqués, il a montré que sa taille, son envergure et son sérieux pouvaient être décisifs.

Edwin Jackson **

4.1 points, 0.4 rebond et 0.4 passe

Relégué au bout du banc en fin de préparation, l’arrière a relancé l’équipe (en compagnie d’Antoine Diot) face à la Serbie, dans les poules. Son passage en début de deuxième mi-temps l’a complètement relancé, même s’il a un peu disparu lorsque les matches à enjeu ont débuté.

ILS ONT PEU JOUE

Charles Kahudi *

2.6 points, 1.4 rebond et 0.8 passe

Rappelé après le forfait de Nando De Colo, Charles Kahudi n’a quasiment pas eu l’occasion de jouer. C’est simple, il n’a pas joué une seule minute lors des matches à élimination directe.

Dans une équipe qui compte déjà Nicolas Batum et Mickaël Gelabale, son profil d’ailier défensif fait un peu doublon, surtout dans une équipe qui avait surtout besoin de création en sortie de banc.

Kim Tillie *

3 points, 1 rebond et 0 passe

Pour Kim Tillie, la situation était à peu près similaire. Rappelé après le forfait de dernière minute d’Ian Mahinmi, le joueur de Vitoria n’a que très peu vu le terrain lors de cette Coupe du monde.

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