Under Armour a récemment fait les gros titres du monde sportif et économique en proposant un contrat de 280 millions de dollars sur les dix prochaines années à Kevin Durant.
Ce dernier est finalement resté fidèle à sa marque, contre un chèque de près de 350 millions de dollars. Interrogé par Bloomberg, le fondateur d’Under Armour a envoyé un message plutôt belliqueux envers ses concurrents.
Peut-elle viser le sommet de la ligue ?
« Avec ce contrat, nous voulions envoyer un message assez fort à chaque directeur sportif, chaque président, et tous les patrons de ligue pour dire que s’ils avaient une proposition, nous étions capable d’y répondre et nous asseoir à n’importe quelle table des négociations. C’était aussi pour dire qu’ils feraient mieux de nous appeler si jamais, pour une raison ou une autre, nous ne l’avions pas encore fait. C’est ce que nous voulions faire passer comme message. » explique Kevin Plank. « S’il y a un autre message à tirer de cette affaire, c’est que notre chiffre va encore croitre de plus de 20% l’année prochaine avec ou sans cette offre. Nous sommes donc très heureux de la direction que prennent nos affaires, et très optimistes. Quand nous voyons des opportunités, on les saisit. »
Le P-dg de la marque ne peut pas faire plus clair, Under Armour veut s’installer dans le paysage sportif. Au-delà des athlètes eux-mêmes, la marque peut même espérer voir plus grand : en 2017, la NBA verra son contrat avec Adidas toucher à sa fin.
Signé en 2006, le contrat est d’une valeur totale de… 400 millions de dollars sur onze ans. Au regard de la somme proposée à l’ailier du Thunder et celle octroyée au mannequin Gisele Bundchen (près de 600 millions de dollars…), la marque de Kevin Plank pourrait bien faire monter les enchères pour s’incruster sur les maillots…