France – Brésil : les Bleus pris dans l’étau brésilien

C’était la crainte envisagée en préparation et qui s’est confirmée face à une solide équipe brésilienne. Hormis Boris Diaw (15 points), Nicolas Batum (13 points) et Mickael Gelabale (9 points), il n’y a ainsi pas eu grand-monde pour alimenter la marque du côté des Français.

En panne offensive dès le deuxième quart-temps, les Bleus s’inclinent (63-65) pour l’ouverture de la Coupe du Monde face à un Brésil plus puissant et plus régulier. Malgré une prestation décevante, l’optimisme ne s’est pas envolé puisque l’an passé, à l’Euro, la France s’était aussi inclinée d’entrée…

Un très bon début… avant une panne offensive

Thomas Heurtel titularisé à la mène, les Bleus prennent un très bon départ. Les mouvements sont fluides, les passes s’enchaînent et les intérieurs se trouvent, à l’image de Boris Diaw qui sert Joffrey Lauvergne près du cercle. La France creuse même l’écart sur des trois points de Nicolas Batum puis Thomas Heurtel. Tout va bien, notamment après un superbe jeu à trois entre Diot, Pietrus et Gobert.

Le rookie des Bleus multiplie d’ailleurs les dunks, bien servi par Florent Pietrus, mais aussi les contres. Il souffre par contre face à la puissance physique des intérieurs brésiliens (Nene, Splitter, Varejao…). À la fin du premier quart-temps, derrière une grosse défense et une attaque rigoureuse, la France est bien devant (18-11).

Avec l’entrée des remplaçants, le jeu offensif des Bleus avait tendance à flancher en préparation. C’est encore le cas aujourd’hui. Les Bleus n’arrivent plus à créer les décalages et les secondes s’écoulent sur leurs possessions sans qu’ils arrivent à trouver de bons tirs.

Evan Fournier, mentalement dans le dur, ne rentre lui qu’après Charles Kahudi et Edwin Jackson, preuve qu’il est bien descendu dans la rotation de Vincent Collet. Par défaut de création, les Bleus peinent et encaissent les coups des Brésiliens, qui passent logiquement devant (26-28) à la pause. Les Français n’ont inscrit que 8 points en 10 minutes !

Le secteur intérieur brésilien fait mal

Au retour des vestiaires, c’est un peu mieux offensivement mais il faut que Boris Diaw réalise des exploits pour permettre aux Bleus de marquer. En face, le secteur intérieur brésilien commence à peser sur Joffrey Lauvergne et Rudy Gobert, qui réagissent trop tard sur les prises de position adverses.

Défensivement, la troupe de Vincent Collet donne pourtant tout ce qu’elle a pour contenir les pick-and-roll brésiliens et le flot brésilien vers le cercle. C’est offensivement que les Bleus ont toujours du mal, même s’ils grapillent quelques points précieux aux lancers. À la fin du troisième quart-temps, la France donc toujours derrière (46-41) et va devoir trouver des solutions en attaque.

Les Bleus pris dans la tenaille

Boris Diaw se démène pourtant, travaillant au poste, inscrivant un panier acrobatique avec la faute puis défendant le plomb face à Nenê. Mais Marcelinho Huertas et les autres shooteurs brésiliens se réveillent alors que les Bleus peinent toujours de loin, malgré un sursaut de Mickael Gelabale.

Les Brésiliens souffrent face à la défense français mais ils arrivent parfois à trouver des espaces, là où les Bleus ont toujours quelqu’un sur le dos. Surtout, les tricolores n’arrivent à développer aucun jeu rapide (0 point en contre-attaque…). Thomas Heurtel est utilisé comme leader offensif en fin de match alors qu’Antoine Diot marque un trois points qui permet d’espérer. Mais les Brésiliens ne tremblent pas sur la ligne et la France s’incline donc logiquement (63-65) pour leur premier match.

Il faudra trouver des solutions en attaque face à la Serbie, capable aussi de défendre très dur.

Résumé vidéo à venir…

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