Parti à Charlotte pour une somme moindre que la proposition des Pacers (27 millions sur 3 ans contre 44 millions sur 5 ans), la décision de Lance Stephenson continue de surprendre la direction d’Indiana.
« Il ne nous a jamais laissé répondre… »
Après Larry Bird, ébranlé par ce départ, c’est au tour de Donnie Walsh, ancien président du club, désormais consultant des Pacers, d’expliquer les coulisses de ces tractations.
« Pour être honnête, j’étais très surpris, » a t-il confié t-il à Sirius XM NBA Radio ce week-end. « J’étais inquiet au sujet de Lance dans le sens où beaucoup d’équipes avaient de l’argent et au moment de la free agency, généralement les équipes s’occupent d’abord des prolongations de leurs joueurs car elles savent que pour obtenir les joueurs d’autres équipes, cela coûte beaucoup plus cher qu’une négociation directe avec l’intéressé. Je m’attendais donc à voir des montants très élevés, et nous aurions tenté de réagir. Mais ça n’est jamais arrivé. »
« J’ai du mal à comprendre… »
En effet, Lance Stephenson a simplement tourné le dos aux Pacers, sans leur offrir la possibilité de réévaluer leur offre. En signant pour moins longtemps, l’arrière fait un pari sur l’avenir et en profite pour s’émanciper d’Indiana.
« Nous lui avons fait la meilleure proposition possible et elle était sincère, » poursuit-il. « Quand il l’a déclinée, j’ai pensé qu’il avait reçu une bien meilleure offre. Finalement, il reçoit le même montant sur trois ans… en fait, deux puisque la troisième est une option utilisable par l’équipe. Cela m’a surpris. J’ai essayé d’imaginer son état d’esprit mais j’ai vraiment été surpris par ce choix. »
Finalement, l’argent n’était probablement pas le seul facteur de cette décision. Durant les derniers playoffs, Lance Stephenson a souvent été recadré par Larry Bird et la direction, et le soutien de ses coéquipiers s’est souvent révélé discret, voire inexistant.
L’arrière s’est certainement senti plus désiré chez les Hornets et peut-être qu’au moment de sa future renégociation contractuelle, sa décision s’avérera la plus judicieuse.