Les Nets ont enfin compris le potentiel des joueurs étrangers

Avec l’arrivée de Bojan Bogdanovic à Brooklyn, les Nets compteront quatre joueurs non formés sur le territoire américain (Sergey Karasev, Mirza Teletovic et Andreï Kirilenko).

Brooklyn, enfin prêt à faire confiance aux talents étrangers

Selon ESPN, cette configuration n’est pas un hasard puisque Brooklyn se concentrerait désormais particulièrement sur le continent européen afin de trouver de nouveaux talents. Si cette tendance n’est pas nouvelle en NBA, elle l’est pour les Nets et cela s’explique sans doute par l’arrivée de Mikhaïl Prokorov à la tête du club.

« Ils sont très intéressés par le développement de talents internationaux à l’oeuvre en NBA aujourd’hui, » a expliqué Fran Fraschilla, spécialiste du basket universitaire pour ESPN. « Les Nets reconnaissent désormais la valeur de la recherche d’une autre source de talent. »

« Sergey Karasev aurait pu être top 5 de la draft cette année… »

Au sujet des deux nouveaux européens accueillis par le club, l’expert ne mâche pas ses mots et semble très enthousiaste.

« Bojan Bogdanovic va prouver qu’il est un meilleur athlète que ce que l’on pense. Sa capacité à s’écarter va lui donner une chance de jouer très tôt à Brooklyn. Il a le potentiel pour être une rotation très solide dans une très bonne équipe. » poursuit-il auprès de Nets Daily. « Quant à Karasev, je le vois comme un arrière capable de monter la balle. C’est un fils de coach (ndlr: de Vassily Karasev, ancien international russe et coach du Triumph Moscou), il comprend parfaitement le jeu et prend les bonnes décisions. Aussi dingue que cela puisse paraitre, il aurait pu être un top 5,6 ou 7 cette année. Il est extrêmement talentueux. J’ignore comment était la situation à Cleveland, mais je pense qu’à 19 ans, il n’était pas encore prêt. Cela devrait être le cas, désormais. »

Sans tours de draft et une marge de manoeuvre financière inexistante, Brooklyn a su se construire un effectif en comptant sur les droits de joueurs internationaux. Ce n’est pas une innovation, mais cette initiative inédite dans la culture du club pourrait bien être salvatrice pour l’avenir des Nets.