Dante Exum monte les marches quatre à quatre cet été !

Après Las Vegas, le calendrier bien rempli de Dante Exum l’a amené à Canberra, en Australie, où il a rejoint la sélection nationale en préparation pour la prochaine Coupe du Monde en Espagne. Privés de Patty Mills, blessé, les Boomers vont donc compter sur le rookie du Jazz pour prendre la mène de l’équipe, avec le Cav Matthew Dellavedova notamment.

Alternant le chaud et le froid à Vegas, et visiblement fatigué par l’enchaînement des matchs (ainsi que l’avait également constaté Rudy Gobert), le jeune Exum (19 ans) ne veut cependant pas baisser de pied.

« Je veux être sur le terrain et jouer. Le meilleur moyen d’apprendre, c’est par l’expérience. » explique Exum au Herald Sun. « Je veux jouer le plus possible pour essayer de grappiller un poste dans un roster NBA. Pour moi, la ligue d’été était une transition entre les amateurs et les professionnels. Et la prochaine étape, c’est la Coupe du Monde et ensuite, la troisième étape sera la saison NBA. Je prends les choses les unes après les autres pour arriver le plus préparé possible pour la NBA. On parle du meilleur championnat du monde, donc ça va forcément être un gros changement. Mais la Coupe du monde rend la transition plus facile. »

Ambitieux avec l’Australie pour la Coupe du Monde

En attendant de retrouver la tunique du Jazz, Exum a donc rejoint ses compatriotes pour préparer sa prochaine étape : la Coupe du Monde. Sans Mills (qui avait – avec 21 points – terminé meilleur scoreur du tournoi olympique à Londres, ce qui n’est pas rien!), les Australiens partent avec un de leur plus gros atouts en moins.

Mais ce pourrait être une opportunité en or pour Exum de briller… et en tout cas, d’emmagasiner le maximum d’expérience au niveau international. La ligue d’été s’est globalement bien passée mais Exum a montré ses limites, et pour Dante, le retour au pays est un pur moment de camaraderie.

« Avant la draft, j’étais l’homme mystère. Et comme le dit la pub [Foot Locker], c’est vrai que ta vie change après la draft. La summer league a été une bonne expérience avec des fans d’Utah qui étaient descendus. Mais ça a été dur pour moi de revenir au jeu car ça faisait longtemps que je n’avais pas joué. Mais je pense m’être bien débrouillé malgré tout. Maintenant, je suis surtout content de retrouver les gars de l’équipe [nationale]. Il y a un an, j’hésitais à aller à l’université et de voir comment tout a changé en un an, c’est assez fou. Mais de revenir au pays, il y a une véritable fraternité entre nous. On est vraiment attaché les uns aux autres. »

Toujours vierge de médaille que ce soit aux Mondiaux ou aux Jeux Olympiques, l’Australie aura à cœur d’aller le plus loin possible en Espagne en septembre prochain. A défaut d’accrocher une breloque, les Boomers risquent fort de jouer les troubles fêtes avec leur vaillance et leur cohésion collective.