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Et si Tim Duncan était le plus grand joueur de sa génération…

Kobe Bryant - Tim DuncanDix-sept ans après son arrivée dans la ligue, 15 après son premier titre NBA, Tim Duncan est de retour en finale pour la sixième fois de sa carrière. Le 25 avril dernier, le natif des Îles Vierges a fêté son 38e anniversaire, un âge canonique où généralement, les stars d’autrefois ne jouent plus que les seconds rôles. Encore auteur de 19 pts et 15 rbds cette nuit, « Dream Tim » demeure l’un des meilleurs intérieurs de la ligue, pour certains le meilleur ailier-fort de l’histoire, et peut-être même le meilleur joueur de sa génération.

Tim Duncan est l’ADN de son équipe

Hormis Kareem Abdul-Jabbar, Karl Malone, Michael Jordan et à un degré moindre, Robert Parish et John Havlicek, personne n’a réalisé de telles performances à son âge. Tim Duncan est un modèle de longévité, un monument du jeu.

« La vérité est que nous travaillons tous au service de Tim. »

C’est par ces mots que R.C Buford a décrit à ESPN l’importance de l’intérieur chez les Spurs. Bien leur en a pris puisque depuis sa draft, Duncan et San Antonio ont gagné 4 titres NBA. Pendant ce laps de temps, le joueur a été élu rookie de l’année 98, MVP à deux reprises (2002 et 2003), trois fois MVP des finales (1999, 2003, 2005), dix fois All-NBA First team, trois Second Team, une Third Team, à huit reprises dans la meilleure équipe défensive, six fois dans la seconde et 14 fois All-Star.

« Nous ne sommes pas idiots, nous savons tous que nous n’aurions jamais eu ces bagues sans Timmy » a confié Sean Elliott, son ancien coéquipier, aujourd’hui à la retraite. « Tout le monde le comprend. Nous avons tous la sensation de travailler pour Tim. »

Le palmarès est dément. Son aura au sein de la franchise également. À tel point que l’on est en droit de se demander si Tim Duncan ne serait pas le meilleur joueur NBA de l’ère post-Jordan. Ils sont plusieurs à pouvoir lui contester le poste. Il y a deux Lakers tout d’abord : Shaquille O’Neal et Kobe Bryant mais aussi, le futur adversaire de Duncan, LeBron James.

 

Le Shaq, talentueux mais fainéant

Difficilement dissociables durant leur carrière, les deux Lakers le sont encore dans cette discussion. Depuis la draft de Duncan, les Lakers sont certainement ses plus grands rivaux et ils le doivent au Shaq et Kobe. Entre 1999 et 2003, les deux équipes ont remporté tous les titres NBA (99 et 2003 pour San Antonio; 2000, 2001 et 2002 pour Los Angeles). En 99, San Antonio sweepe les Lakers en demi-finales. Deux ans plus tard, les Lakers se vengent en sweepant également les Spurs, cette fois en finales de conférence et ainsi de suite jusqu’en 2004. Pendant ces cinq années, les Californiens ont remporté trois confrontations contre deux pour les Texans.

À cette étape de sa carrière, O’Neal est sans doute le joueur le plus dominant de la ligue, un monstre physique qui aligne 26,6 points et 11,7 rebonds de moyenne. S’il décline après sa première saison à Miami, l’Hippopo-Shaq est titulaire d’un palmarès également impressionnant : quatre fois champion NBA, rookie de l’année 93, MVP 2000, trois fois MVP des finales, sept fois First-Team, deux Second Team et quatre Third Team, trois fois dans la seconde équipe défensive et 15 fois All-Star. Pourtant, aussi talentueux soit-il, sa carrière semble en dessous de celle de Duncan. D’une part, parce qu’au même âge, le Shaq affiche 12 points et 6,7 rebonds de moyenne en 53 matchs à Cleveland. Ensuite, car le pivot était une dilettante. Sur le terrain, sa motivation défensive n’est venue que sous l’ère Phil Jackson et encore, le pivot n’était pas exempt de tous défauts. Cette légèreté fut également responsable de son mauvais pourcentage aux lancers-francs et ses pépins physiques. Le Shaq n’aimait pas s’entrainer, au grand désespoir de Kobe Bryant. Qui sait jusqu’à quel niveau, il aurait pu évoluer avec un peu plus de labeur ?

Kobe, une carrière nuancée

Personne ne pourra en revanche traiter Kobe Bryant de désinvolte. Bourreau de travail, l’arrière est devenu le second meilleur joueur de l’histoire à son poste. Grand ennemi des Spurs à l’époque de O’Neal, Bryant l’est resté par la suite. C’est notamment lui qui prive les Spurs de finales en 2008. Même si le numéro 24 a passé une saison quasi-blanche cette saison, sa longévité est également exemplaire. Âgé de 17 ans lors de son premier match, il tentera de revenir la saison prochaine à 36 ans. En 18 saisons dans la ligue, le Laker a aussi eu le temps de se bâtir un palmarès qui laisse pantois. Cinq titres de champion à son actif, MVP en 2008, deux fois MVP des finales, onze fois First Team (record partagé avec Karl Malone), deux fois Second et Third Team, à neuf reprises dans la meilleur équipe défensive et trois fois dans la seconde, 16 sélections au All-Star Game. Que dire si ce n’est que l’arrière souffre néanmoins de la comparaison avec le Spurs, notamment en raison de son manque de constance. Son équipe a notamment manqué les playoffs (en 2004-05) et l’ombre de Shaq sur les trois premiers titres de sa carrière NBA pèse lourd.

« Je suis jaloux de Tim car il a eu le même coach exceptionnel pendant toute sa carrière » a déclaré cette semaine Kobe.

Néanmoins, Bryant n’a pas à être jaloux puisqu’il a pour le moment un titre et une finale de plus que Tim Duncan. Mais un trophée de MVP en moins…

LeBron, l’élève devenu Roi

Qu’en est-il de LeBron James, certes beaucoup plus jeune que le trio Duncan-Shaq-Kobe ? On se surprend encore à constater que le joueur du Heat est déjà dans sa onzième saison NBA. L’ailier pulvérise tous les records de précocité depuis son arrivée en 2004 et nul ne sait où il va s’arrêter. Il est déjà bien parti pour rentrer dans la légende puisque James est le double champion en titre, à 29 ans. Contrairement à Bryant, LeBron a de surcroit toujours été le franchise player. Mais la réussite n’a pas été de suite au rendez-vous. Ainsi, James a manqué les playoffs lors de ses deux premières saisons NBA. Une tache qui ternit à peine un palmarès incroyable : deux titres, quadruple MVP de la saison, double MVP des finales, rookie de l’année 2004, sept fois First Team, à deux reprises Second Team, cinq fois sélectionné dans la meilleure équipe défensive et 10 sélections au All-Star Game. Stoppé en 2007 par les Spurs, James a pris sa revanche l’an passé. Peut-il être considéré comme le meilleur joueur de l’ère post-Jordan devant Tim Duncan ? LeBron souffre lui aussi de n’avoir emmené qu’une fois son équipe d’origine en finale NBA. Il a également échoué à ce stade là lors de la première année du Big Three. Enfin, rien ne dit que sa carrière sera aussi longue que les légendes citées ci-dessus mais clairement, à ce stade, James mérite déjà d’être dans le débat.

La réponse à ce débat est sans doute une affaire subjective. L’issue de la prochaine finale sera également déterminante pour se faire un avis plus concret. Mais n’oublions pas que depuis son arrivée dans la ligue, Tim Duncan est l’élément essentiel de son équipe et San Antonio a gagné 70,5% de ses matchs avec lui. C’est tout  simplement le plus haut pourcentage de l’histoire. Vous avez dit légende ?

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