La saison a été très contrastée pour Evan Turner. Avec Philadelphie, il a ainsi joué 56 matches pour 17.4 points, 6 rebonds et 3.7 passes de moyenne. Sur le plan statistique, il n’avait jamais été aussi complet. Sur le plan comptable, par contre, les Sixers s’enfonçaient petit à petit au classement.
Transféré en février à Indiana, il était censé apporter offensivement en sortie de banc. Au lieu de ça, il n’est jamais parvenu à se fondre dans un collectif qui peinait, tournant péniblement à 7.1 points, 3.2 rebonds et 2.4 passes sur les 27 derniers matches de l’année. En playoffs, Frank Vogel ne l’utilisait d’ailleurs quasiment plus et le joueur, free agent protégé cet été, sait que ça va peser.
« Je ne sais pas vraiment parce que je ne suis pas un GM », expliquait-il ainsi lorsqu’on lui demandait si sa valeur sur la free agency allait en prendre un coup. « En même temps, la NBA regarde beaucoup ceux qui sont chauds, bien sûr. Ils se souviennent surtout de l’année qui vient de s’écouler, du dernier match ».
Cela signifie sans doute que peu d’équipes risquent de s’intéresser à l’ancien Sixer, ou qu’elles ne seront pas prêtes à casser leur tirelire pour s’offrir ses services.
Pour Evan Turner, en concurrence avec Lance Stephenson sur le poste d’arrière (lui aussi free agent), le moment n’est donc pas génial pour négocier un nouveau contrat. Et il en est bien conscient.
« Clairement, nous sommes jugés sur les derniers matches ou les derniers mois et ce n’est pas idéal pour moi au niveau du contrat. En même temps, j’ai prouvé que je pouvais jouer au basket et tout va se décanter ».
L’avantage, c’est que cela pourrait permettre à Larry Bird de conserver Lance Stephenson et Evan Turner, si le dirigeant souhaite poursuivre avec ce groupe. Mais il pourrait y avoir du mouvement à Indiana.