Armes à feu : Gilbert Arenas s’explique… et s’excuse

Dans la tourmente suite à son altercation avec son coéquipier Javaris Crittenton et sous le coup d’une enquête qui tente de clarifier les évènements, Gilbert Arenas, muet jusqu’à présent, a rencontré les autorités hier soir pour donner sa version des faits. Il en a alors profité pour publier un communiqué, s’expliquant enfin clairement sur cette affaire, regrettant aussi toute cette histoire.

Le communiqué de Gilbert Arenas:

J’ai apprécié la possibilité de rencontrer les membres de la justice aujourd’hui. Etant la personne responsable des troubles, j’ai pensé qu’il était de mon devoir d’être le premier témoin à venir m’expliquer devant le ministère public et la police. J’ai dit à mon avocat que je voulais faire cet entretien le plus vite possible, et c’était aujourd’hui.
J’ai expliqué à la police et au ministère public toute l’histoire concernant les armes non chargées au Verizon Center et ce que j’essayais de faire quand je les ai sorties de mon casier le 21 Décembre.
Comme je l’ai dit avant, je gardais les 4 armes non chargées dans ma maison de Virginie, mais je les ai déménagées dans mon casier au Verizon Center pour les garder loin de mes jeunes enfants. Je les ai apportées sans munition dans le district de Columbia en pensant à tort que le récent changement dans la loi sur les armes du district permettait à une personne d’y avoir des armes non chargées.
Le Lundi 21 Décembre, j’ai imprudemment sorti les armes non chargées pour faire une blague à un coéquipier. Contrairement à ce qu’affirment certains articles, je n’ai jamais tenté d’effrayer ou de menacer quelqu’un avec ces armes et je ne les ai jamais pointées sur qui que ce soir.
Blague ou pas, je reconnais maintenant que ce que je fais était une erreur et que j’avais tort. Je n’aurais pas du apporter ces armes à Washington, et je réalise maintenant qu’il n’y a pas de quoi plaisanter avec des armes, qu’elle soient chargées ou pas.
Je suis désolé pour les effets que ma grave erreur de jugement a eu sur mon équipe, mes coéquipiers, la NBA et ses fans. Je veux m’excuser auprès de tout le monde pour les avoir déçu, et je promets de faire mieux dans le futur.
Je veux aussi remercier la police et le ministère public pour le professionnalisme et la courtoisie dont ils ont fait preuve aujourd’hui. Je suis prêt à continuer à coopérer entièrement avec eux et avec la Ligue lors de leur enquête sur l’incident.

Certaines sources parlent d’une possibilité que l’affaire soit conduite devant le grand jury mais Javaris Crittenton a confié à Michael Lee, du Washington Post, qu’il n’avait pas été convoqué par la justice et qu’il ne prévoyait pas de la rencontrer.
Malgré tout, l’affaire est sérieuse et cette mauvaise blague pourrait coûter à Gilbert Arenas de nombreux matchs de suspension voire même son contrat, Washington réfléchissant toujours à l’idée de se séparer de son astronomique salaire.