James Young sera le seul joueur de Kentucky à accompagner Julius Randle à la Draft. S’il a voulu surfer sur la vague du succès après la belle March Madness des Wildcats, il aurait sans doute eu besoin d’une année de plus dans le championnat universitaire pour améliorer son jeu qui est encore très brut dans de nombreux domaines.
Sa saison
Si tous les regards ont été tournés vers Julius Randle du côté de Kentucky, l’autre joueur qui a tenu son rang pendant la saison régulière fut James Young. L’ailier des Wildcats a été le parfait lieutenant et a su prendre ses responsabilités lorsque son équipe a été dos au mur. Ses qualités offensives ont fait de lui le deuxième meilleur marqueur de l’équipe et s’il a parfois croqué, il est resté dans l’ensemble très régulier. Mais la philosophie de Young est de dégainer d’abord, chercher à faire la passe ensuite. En revanche, il ne s’est pas beaucoup impliqué dans les autres secteurs du jeu…
Notre avis
Porté vers l’attaque, James Young devra améliorer sa sélection de tirs et son adresse en NBA car un joueur à moins de 40% de réussite en NCAA n’a pas beaucoup d’avenir au sein de la ligue. Comme la plupart de ses coéquipiers à Kentucky, il possède des qualités athlétiques très au dessus de la moyenne comme le démontre ce dunk réalisé en finale du championnat et il est taillé pour le jeu NBA. Il devra se consacrer aux tâches défensives avec plus d’abnégation et travailler dur pour ne pas devenir un maillon faible dans ce domaine sur le terrain. Auteur d’un excellent Final Four (18,5 points de moyenne) et d’une belle Draft Combine, sa cote est aujourd’hui au plus haut et il pourrait bien être un « Lottery Pick » le 26 juin prochain. Mais en l’état, son jeu n’est pas encore prêt pour la NBA et l’on risque fort de le voir cantonner au bout du banc ou en D-League la saison prochaine.
Points forts
Capable de prendre feu en attaque, physique « NBA »
Points faibles
Tir peu fiable, croqueur, pas toujours très impliqué en défense
Draft
Entre la 10e et la 15e place
Comparaison
Entre Arron Afflalo et Nick Young.
Highlights 2014