La NBA a constitué un dossier de 30 pages contre Donald Sterling, que le Los Angeles Times a pu se procurer. D’après la ligue, le propriétaire des Clippers aurait ainsi essayé d’étouffer le scandale en demandant à sa maîtresse, V. Stiviano, d’affirmer qu’il n’était pas l’homme qui tenait les propos racistes enregistrés et d’expliquer qu’elle avait en fait trafiqué les enregistrements.
En compensation, Donald Sterling aurait proposé de payer pour mettre fin au procès qui oppose V. Stiviano à Shelly Sterling, la femme du propriétaire de la franchise.
D’après la NBA, le couple aurait également menti sur leur relation actuelle. Alors que Shelly Sterling affirme être séparée de son mari, de nombreux témoins auraient ainsi confirmé à la ligue que les deux travaillaient toujours ensemble et qu’ils étaient apparus à quelques évènements conjointement.
Pour la ligue, le discours actuel de Shelly Sterling est simplement un moyen de compliquer la tâche de la NBA. Sans compter que l’enquête menée par David Anders a montré que les Clippers et leur président Andy Roeser avaient découvert l’enregistrement deux semaines avant qu’il ne soit diffusé par TMZ. Un employé de la franchise l’avait reçu et en avait parlé à Andy Roeser, qui lui avait demandé de le détruire.
« La NBA a l’enregistrement complet et il n’a été ni détruit, ni altéré », affirme néanmoins un proche de Donald Sterling. « Ce n’est pas un problème. Ils tentent simplement de ternir sa réputation en espérant que quelque chose marche ».