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OKC : ce qui ne tue pas rend plus fort

OKC ThunderSi Manu Ginobili se réjouissait à juste titre de participer à une troisième finale de conférence de suite avec les Spurs, il ne faudrait pas oublier que le voisin d’Oklahoma en est quant à lui à trois finales aussi… sur les quatre dernières années !

Privé de Russell Westbrook l’an passé, le Thunder avait effectivement dû s’avouer vaincu dès le deuxième tour face à des Grizzlies libérés. Cette fois-ci, il devra composer sans Serge Ibaka. Pourtant, avec un Kevin Durant en mode MVP et un Westbrook retrouvé, la franchise d’OKC se présente, comme il y a deux ans en 2012 lors d’une série déjà entrée dans la légende des playoffs, comme l’ultime obstacle sur la route des increvables Spurs. Retour sur un parcours quasi sans faute.

En 2011, le coup d’essai face aux Mavs

Alors que la franchise, anciennement des SuperSonics, vient seulement d’arriver dans le territoire indien depuis deux saisons, le Thunder parvient déjà à s’incruster tout en haut de la conférence Ouest. Après une première saison sans playoffs, et une deuxième campagne perdue valeureusement au premier tour des playoffs face aux Lakers futurs champions, la jeune troupe de Scott Brooks atteint de fait la finale de conférence et se retrouve face aux Mavericks de Dirk Nowitzki.

Sans son bouc, Kevin Durant est déjà un grand gringalet, et avec son gimmick du sac à dos en conférence de presse, il a l’air d’un petit écolier qui prend des cours du soir. Le Thunder s’incline lors du premier match derrière un immense Dirk Nowitzki (48 points à 12/15 aux tirs) et malgré 40 pions du jeune KD. Bien qu’il réalise un coup d’éclat pour le match 2 remporté à Dallas, et avec un dunk stratosphérique de Durant sur la calebasse de Brendan Haywood (qui a disparu depuis), le Thunder va tomber court face à la bande de vieux grigous des Mavs.

Bien menés par un Wunderkind en mission (32 points à 55% de réussite sur la série), les Mavs comptaient effectivement sur leurs deux Jason, Kidd et Terry, plus Shawn Marion et Tyson Chandler et une ribambelle de role players (DeShawn Stevenson, JJ Barea, Peja Stojakovic, Corey Brewer et Ian Mahinmi).

Avec un piteux 27% de réussite à trois points, dont un 15/60 pour le trident Durant – Westbrook – Harden, le Thunder n’a pas réussi à trouver de solutions offensives face à la défense texane. Avec Nick Collison et Nazr Mohammed comme uniques trentenaires de l’effectif, OKC se remettra rapidement au boulot !

En 2012, le coup de maître face aux Spurs

Touché par la grâce, le Thunder a créé un tremblement de terre d’une rare intensité en 2012. Mené 2-0 après deux défaites à San Antonio, les coéquipiers de Durant, Westbrook et Harden ont réussi l’incroyable gageure de mettre fin à une série de 20 victoires de rang des Spurs en leur infligeant 4 défaites de suite. Soudainement décomplexés à l’image d’un Thabo Sefolosha qui cumule 19 points et 6 interceptions au match 3 ou d’un Serge Ibaka qui réalise un match parfait à 11/11 aux tirs (et 4/4 aux lancers) lors du match 4, le Thunder a mis l’armada de Popovich en complète déroute.

Plus physique, plus rapide, plus intense, le Thunder a forcé les Spurs à déjouer en les forçant à 16 pertes de balle en moyenne sur les 4 dernières manches alors qu’en face, les fines lames se régalaient des espaces avec Harden, Durant et Westbrook tous trois au-dessus des 20 points au match 5 et 34 points et 14 rebonds comme point d’orgue au match 6 pour Kevin Durant.

En pleine force de l’âge et avec un public chauffé à blanc, le Thunder a alors le vent en poupe. Mais le rêve se brise violemment en finale face au Big Three du Heat. La folie et la décontraction observées pendant la finale de l’Ouest se transforment en inexpérience et en erreurs à répétition en finale NBA. Le Thunder subit un coup d’arrêt violent.

Depuis 2012, dix victoires en douze matches face aux Spurs

Poussée à bout par les Grizzlies dès le premier tour, la joyeuse troupe de Kevin Durant, désormais MVP en titre, a également dû batailler ferme pour se débarrasser des Clippers. Le match 5 de cette série restera dans les annales comme un des duels les plus féroces et les plus controversés. Mais le Thunder a persisté et derrière une performance de choix de Durant (39 points, 16 rebonds) au match 6, s’est à nouveau hissé tout en haut de la montagne à l’Ouest.

Face aux vétérans des Spurs, le Thunder se présente à nouveau comme l’épouvantail dans cette série. Depuis 2012, les texans restent effectivement sur 10 défaites en 12 matches face au Thunder. OKC semble être la bête noire des Spurs depuis la formation du duo Westbrook – Durant.

Après avoir perdu James Harden en 2013 puis en faisant le choix de ne pas retenir Kevin Martin l’an passé, OKC a fait le choix de la continuité en promouvant des jeunes comme Reggie Jackson, Steven Adams ou Jérémy Lamb (pendant la saison). En gardant rigoureusement la même ligne directrice dans son projet, le GM Sam Presti semble toujours savoir ce qu’il fait. Surtout, il offre un effectif qui permet à Scott Brooks de pianoter et d’expérimenter plusieurs configurations. La blessure de Serge Ibaka lui permettra d’expérimenter une nouvelle formule, peut-être encore gagnante.

La perte de Serge Ibaka est-elle surmontable ?

La dernière en date, testée dans le match 6 contre les Clippers en raison de la sortie sur blessure de Serge Ibaka, est peut-être annonciatrice de ce qu’on va voir face aux Spurs. Dans le 3e quart-temps et le money time, le Thunder a renversé le cours du match avec la paire Collison-Adams à l’intérieur, et le trio Durant – Westbrook – Jackson sur les extérieurs. Une formule très prometteuse avec deux intérieurs capables de poser de bons écrans et de rouler vers le cercle rapidement. Ouvrant le terrain pour les trois arrières qui peuvent laisser parler leur créativité et leur explosivité balle en main, ce cinq offre également des assurances avec deux rebondeurs offensifs de qualité.

Avec Nick Collison qui est au club depuis l’époque Seattle, comme Kevin Durant, ou encore les vétérans Derek Fisher et Caron Butler qui offrent leur expérience de champion NBA, la franchise d’Oklahoma semble avoir assez de cartes en main pour refaire le coup de 2012 et retourner en finale NBA. Mais pour ça, il faudra d’abord passer sur le corps des Spurs… Jamais facile ! Surtout sans Serge Ibaka, le deuxième meilleur contreur de la NBA, et l’un des joueurs les plus adroits.

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