Signataire d’un contrat de 3,7 millions sur un an l’été passé, Al-Farouq Aminu n’a pas convaincu son staff du côté de la Nouvelle Orléans. Pour sa troisième année passée en Louisiane, l’ailier nigérian (7 points, 6 rebonds) a stagné au niveau des points et a régressé aux rebonds comme dans l’adresse générale.
Remisé sur le banc au cœur de l’hiver, Aminu a encore fait preuve d’inconstance dans ses performances et son coach, Monty Williams, ne sait plus trop par où prendre le problème. Pour motiver son joueur, il a tout essayé mais, selon lui, c’est Aminu qui doit en arriver à une prise de conscience.
« Mon boulot, c’est de faire jouer mes gars au plus haut niveau possible. Al-Farouq doit comprendre qu’il doit jouer à haut niveau à chaque fois qu’il entre sur le parquet. Il doit se concentrer d’abord sur le rebond et sur la défense plutôt que sur le scoring et sur ce qui est sexy. Il doit faire le sale boulot si on veut devenir une bonne équipe. Il doit défendre et courir, attaquer le panier. Pour lui, tout est question d’énergie » a expliqué coach Williams au Picayune.
Un slasher – défenseur en péril
Trop maladroit dans son tir extérieur, Aminu est avant tout un ‘slasher’. Dès qu’il sort de la raquette, son pourcentage de réussite chute aux alentours des 33% alors que son tir à trois points est tout simplement horrible avec 27%…
De son côté, le joueur se défend comme il peut. Mais son argumentaire transpire la résignation.
« J’essaye simplement de faire du mieux que je peux chaque jour. Je ne peux pas faire beaucoup plus que ça. »
Au point mort dans sa carrière, il semble donc que l’avenir d’Aminu ne passe plus par la franchise des Pelicans qui ont essayé, pendant trois saisons, de tirer le meilleur du potentiel de l’ancien de Wake Forest. Mais ils n’y sont pas parvenus.
Free agent non protégé, Al-Farouq Aminu devrait vivre un été agité pour essayer de vendre ses talents à une nouvelle franchise NBA…