Les Wizards ont tout à gagner et ils le savent. Déjà que personne ne les voyait au second tour, ils s’apprêtent aujourd’hui à affronter une équipe des Pacers qui sortent d’une série en sept matches alors qu’eux sont au repos depuis mardi.
« C’est une grande équipe, très physique. Ils sont un peu similaires à Chicago dans leur manière de jouer très lentement, » explique Bradley Beal au Washington Post. « Ils ont des joueurs qui sont de vraies menaces des deux côtés du terrain donc on va devoir rentrer dedans dès l’entre-deux. Espérons qu’ils seront un peu fatigués. On se doit de bien démarrer contre eux car on sait de quoi ils sont capables. »
Considérés par certains médias (dont nous) comme les favoris de cette demi-finale de conférence, Washington aurait certainement préféré rester dans le rôle de l’outsider que personne n’attend.
« Nous sommes très confiants, » confirme Marcin Gortat.
Mais lorsque, quelques minutes après, on écoute ce même Gortat avouer qu’il espère que Roy Hibbert ne se réveillera pas face à lui, on comprend que Washington ne sait pas trop comment se positionner.
Ne pas réveiller la bête…
En fait, ils sont persuadés de pouvoir battre le Indiana actuel mais craignent que les Pacers ne se réveillent et redeviennent l’équipe de la première moitié de saison, celle qui leur avait collé deux grosses roustes en novembre et janvier (93-72 et 93-66).
Du coup, afin d’éviter un réveil de la bête, les Wizards veulent frapper les premiers.
« On va devoir jouer encore vite. Eux vont vouloir ralentir et tirer avantage de leurs forces. On doit les faire jouer vite, les faire accélérer, » confirme le coach Randy Wittman, suivi par Beal. « On doit augmenter notre intensité car c’est une équipe difficile et ce sera une bataille. Ils peuvent vous entraîner vers le fond et si vous vous laissez faire, tout est possible. »
Ne pas laisser Indiana imposer le rythme de la rencontre, telle sera la difficulté pour les Wizards même si on a vu face aux Bulls qu’ils étaient largement capables de cavaler pendant 48 minutes.