Interview Kevin Séraphin : « L’ambiance est électrique à Washington »

Kevin Séraphin est enfin entré en jeu dans cette série du premier tour des playoffs entre les Wizards et les Bulls. Pour Basket USA, l’intérieur français revient sur le beau succès de son équipe, à une victoire d’une qualification en demi-finale de conférence.

Kevin, les Wizards ont commencé le match sur les chapeaux de roue. Vouliez-vous prendre les Bulls à la gorge dès l’entame de match ?

Je crois que comme dans les trois premiers matchs, on était super motivés et on voulait prendre les devants dès le début du match. On a très bien commencé le match et on a continué sur notre lancée.

Aviez-vous un plan spécial pour compenser l’absence de Nene ?

Non, pas vraiment. On ne voulait pas se chercher d’excuse et on savait ce que l’on avait à faire. On a joué sans Nene pendant un mois et demi et même sans lui on est parvenu à gagner des matchs. Il ne faut pas oublier que les Bulls ont perdu tour à tour Derrick Rose puis Luol Deng, donc nous ne sommes pas les seuls à avoir perdu des éléments importants. Même sans deux All-Stars, ils sont arrivés en playoffs. On a assez d’armes pour les battre et on ne s’est pas laissé abattre par l’absence de Nene, bien au contraire.

Comment as-tu trouvé l’ambiance du Verizon Center lors de ces deux matchs à domicile ?

Incroyable. Franchement, ça frôle les salles de Serbie ou des pays de l’Est. L’ambiance était électrique et c’est vraiment plaisant de voir la salle pleine à craquer. Cela nous aide beaucoup.

Enfin, quel est ton avis sur « l’Affaire Sterling » qui a touché les Clippers et la NBA ?

Qu’est ce que vous voulez que je dise… Je trouve ça vraiment nul. Je vais essayer de ne pas dire d’injures mais c’est lamentable de voir ça en NBA. C’est inacceptable comme propos mais je ne vois pas vraiment ce que la NBA peut faire pour le sanctionner. Lui mettre une amende de plusieurs millions, pour lui c’est de l’argent de poche. Je ne sais pas si on peut forcer un propriétaire à vendre son équipe. J’ai écouté l’enregistrement et ce qu’il dit est incroyable. Ce qui est bizarre, c’est qu’il travaille quand même avec des noirs, son coach, ses joueurs, et même sa petite amie. C’est assez surprenant…

Propos recueillis à Washington.