Les Pacers commencent à s’inquiéter

Les Pacers n’ont remporté que 5 de leurs 12 derniers matches. Heureusement pour eux, Miami connait aussi une période délicate et n’a pas rattrapé Indiana au classement. Mais alors que les joueurs de Frank Vogel relativisaient jusqu’à présent ce coup de moins bien, ils admettent désormais être préoccupés.

« Ces derniers temps, on est comme morts sur le terrain », explique Paul George. « Ça ne nous ressemble pas. Nous étions une équipe qui jouait avec énergie et qui s’amusait et nous avons perdu ça en route ».

Roy Hibbert admet également être « très préoccupé ».

« Certains jours, on ne rentre pas nos tirs. D’autres, on ne fait pas tourner le ballon et ça affecte notre défense quand on ne marque pas. Ce qu’on fait en attaque ne marche pas de façon régulière ».

Les Pacers ont-ils démarré la saison trop fort ? Paul George a un gros coup de moins bien, tout comme Roy Hibbert, maladroit et qui voit de moins en moins le ballon offensivement.

« Je crois qu’on a eu du mal à gérer le succès », confirme le pivot. « Nous devons apprendre, et je le dis depuis longtemps, à jouer les uns pour les autres, comme on le faisait avant. Trouver des bons shoots pour les coéquipiers. Tous nos tirs sont désormais des tirs difficiles et contestés. Les autres équipes bougent la balle encore et encore jusqu’à ce que quelqu’un ait un tir ouvert ou un layup. Parfois, je me demande comment on pourrait avoir ce type de shoots sans avoir à se battre à la fin de l’horloge. C’est difficile de trouver du rythme dans ces conditions. Il y a beaucoup de un-contre-un ».

Forcément, tous ces problèmes offensifs qui sont apparus après le All Star Break, alors que l’équipe tournait particulièrement bien avant, soulèvent la question des transferts effectués par Larry Bird. Y a-t-il un problème dans le groupe actuel ?

« Non, ça va très bien en-dehors du terrain », assure Roy Hibbert. « Mais sur le terrain, c’est comme si les choses ne s’emboitaient pas. Et ça devrait être le cas en fin de saison ».

Les départs de Danny Granger et Orlando Johnson, remplacés par Evan Turner, Lavoy Allen et Andrew Bynum, ne sont donc pas responsables de la méforme de l’équipe ?

« Je ne vais pas… Enfin, Larry [Bird] est le patron. Il a fait ce qu’il pensait devoir faire pour avoir le meilleur groupe sur le terrain. Donc nous devons jouer et trouver la solution », conclut le pivot.