Minnesota se déplace ce soir à Dallas, l’occasion pour Shawn Marion d’affronter Kevin Love. Un joueur pour lequel il a beaucoup de respect, à tel point qu’il ne comprend pas pourquoi on ne parle pas plus de lui dans la course au MVP.
« Pourquoi pas ? » demande-t-il au Dallas Morning News qui l’interrogeait justement sur les chances de Kevin Love d’être MVP. « Si vous tournez à un double-double de moyenne comme il le fait, ce sont de sérieuses stats. Ils [les candidats] se montrent tous à la hauteur les uns des autres. Je ne vois pas pourquoi il ne serait pas considéré. »
Avec 26.4 points, 12.9 rebonds et 4.2 passes de moyenne, Kevin Love fait effectivement mieux que Blake Griffin (24.3pts, 9.7rbds, 3.7pds), troisième de notre dernière édition, ou que LaMarcus Aldridge (23.4pts, 11.1rbds, 2.7pds) qui lui, apparait dans les mentions spéciales.
Problème, son équipe est 10e à l’Ouest avec un bilan de 33 victoires pour 32 défaites et donc, non qualifiée pour les playoffs.
« Il fait partie de cette petite poignée de joueurs. Il est bien plus mobile que lorsqu’il est arrivé dans la ligue. Il a perdu du poids et pour sa taille, c’est un très bon shooteur. Il joue plus à l’intérieur que Dirk [Nowitzki] alors que ce n’est pas un ‘7 pieds’ et pourtant, c’est un meilleur rebondeur que Dirk. »
Toutefois, si les qualités de Kevin Love sont indéniables, il faut remonter à 1976 pour trouver un joueur élu MVP sans que son équipe ne parvienne à accrocher les playoffs.
Il s’agit de Kareem Abdul-Jabbar, à l’époque joueur des Lakers, qui avaient terminé sixième de la conférence Ouest (qui ne comportait que neuf équipes à l’époque avec cinq qualifiés en playoffs) malgré ses 27.7 points, 16.9 rebonds, 5 passes et 4.1 contres de moyenne.