Al Jefferson détruit les Pacers

On n’arrête plus Al Jefferson ! Sur la lancée de ses 38 points et 19 rebonds face au Heat lundi soir, Big Al a de nouveau sorti le grand jeu (34 pts à 16/25) pour permettre aux Bobcats de s’imposer largement face à Indiana (109-87). Jefferson a déballé l’ensemble de ses armes offensives, et s’est montré irrésistible dos au cercle,  »à l’ancienne ». Avec un trio George-West-Hibbert aux abonnés absents (6/31 au tir), les Pacers sont passés complètement à côté et accusent un 2ème revers de suite. Mention spéciale pour Paul George, dans un trou noir, avec un 0/9 au final et deux petits points, son pire total cette saison.

Ça ne va pas fort du côté d’Indiana ses derniers temps. Perte de Danny Granger ou intégration d’Evan Turner, quoi qu’il en soit, les trois dernières victoires des Pacers l’ont été à l’arraché face à des petites équipes (Milwaukee-Boston-Utah), et depuis, les hommes de Frank Vogel ont mordu la poussière à deux reprises, contre Golden State, et cette nuit à Charlotte.

Jefferson intouchable

Les Bobcats n’ont jamais permis à leurs hôtes de rentrer dans la partie. Touché au mollet, Gerald Henderson a laissé sa place à Chris Douglas-Roberts dans le 5 majeur, Gary Neal étant missionné de mener la second-unit. La formule semblait marcher, d’autant plus que Kemba Walker, plutôt discret à Miami au dernier match, débutait mieux son match. Al Jefferson restait pour sa part fidèle à lui même avec un gros démarrage (12pts dans le 1er acte), et dans son sillage, les Bobcats collait un 12-0 dès le premier quart (23-6). Comme souvent, il enchaînait les moves les plus magnifiques les uns que les autres. A 7/7 au tir après 17 minutes de jeu, Big Al avait déjà rendu fou Hibbert et Mahinmi, incapables d’anticiper la vista du pivot de Charlotte (31-21).

Paul George au fond du trou

Alors que Neal peinait à prendre le relais, le banc d’Indiana, imperturbable faisait le travail, Et avec un joli trio Stephenson-Turner-Scola, les Pacers parvenaient à recoller un temps au score (36-32). Du bon boulot, bâclé en une minute, la dernière avant la mi-temps, qui voyait Neal et Jefferson à la dernière seconde, redonner 9 points d’avance aux locaux (47-38). A 0/8 à la pause après un dernier tir casse croûte au buzzer, Paul n’était, lui non plus, jamais rentré dans son match, à prendre des shoots sans rythme. Au retour des vestiaires, le block qu’il recevait de la part de Kidd-Gilchrist n’augurait rien de bon. West se faisait à son tour bâché par Walker tandis que Hibbert, fatigué par un Jefferson insaisissable, ne voyait plus jour.

Jefferson à 3-pts, Charlotte se fait plaisir

Facile dès lors pour les Bobcats d’enfoncer le clou, avec un Douglas-Roberts auteur d’un parfait 3/3 à 3 points cette nuit, un Kemba Walker en mode caviar aux cuisines (5 pds en 3e quart), et un Al Jefferson au sommet de son hook. Big Al aura sorti toute la panoplie, une fois de plus. Tolliver faisait passer la barre des +20 dans son registre favori avant même le début du 4e quart. Un dernier acte qui voyait Jefferson terminer son œuvre, aux côtés de Neal et Zeller, d’un 3 points salvateur (99-82). Exit LeBron James, cette fois c’est bien lui, le héros de la soirée, avec 34 points, 8 rebonds pour Al, l’anti all-star par excellence.

Le leader cherche un second souffle

Le temps n’est pas au beau fixe en revanche pour Indiana, qui cherche un second souffle. Si Turner a fait le boulot hier (22 pts, 5 pds), l’heure serait peut-être venue de relancer Andrew Bynum, afin d’apporter un peu de fraîcheur et une nouvelle dynamique au groupe. Les Pacers auront la lourde tâche de ne pas sombrer lors de leurs deux prochains matchs au Texas, contre Houston ce soir, et Dallas dimanche. Après avoir enchaîné du très lourd avec San Antonio, OKC, Miami et donc Indiana, Charlotte recevra Cleveland ce soir.

[videopub https://www.youtube.com/watch?v=_OMEx5EyF0g]

[box boxscore_050314_cha-ind]