C’est une nouvelle rubrique que nous vous proposerons tout au long de la saison et dans laquelle nous vous présenterons les 3 X-Factor de la semaine. Alors, qu’est ce qu’un X-Factor (ou Facteur X en bon français) ?
Pour ceux qui n’auraient jamais entendu ce terme, dites vous que le X-Factor d’une équipe est souvent, pour faire simple, un role player qui ne focalise pas forcément l’attention, mais dont les performances ont un impact important sur le jeu de son équipe.
Vous l’aurez compris, cette rubrique a pour but de mettre en avant certains joueurs dont on ne parle que très peu et qui pourtant, mériteraient un peu plus de considération.
La NBA regorge de joueurs de ce type, et chaque semaine, j’essaierai de vous donner les trois joueurs qui m’ont le plus « marqués ». Pour cette première, voici les X-Factor de la semaine.
Ryan Anderson
Lors du transfert de Vince Carter cet été, même si beaucoup ont vu d’un bon œil son arrivée en Floride, nombreux étaient ceux qui regrettaient le départ du jeune arrière prometteur Courtney Lee. Ce que beaucoup ont oublié, c’est que dans ce transfert, Orlando avait également fait l’acquisition de Ryan Anderson, jeune ailier fort de 21 ans. A l’époque, on pensait que le poste de titulaire serait pour Brandon Bass, et pourtant depuis le début de la saison, c’est Anderson qui a eu cet honneur. Et une chose est sure, il mérite amplement cette place. Pour sa seconde saison NBA, Anderson tourne à 15.8pts et 5.5reb en 27 minutes de jeu, et il s’avère être un complément parfait pour Dwight Howard. Si son pourcentage de réussite aux shoots est encore un peu faible pour un intérieur (45.2%), son adresse extérieure en revanche, doit ravir son coach puisque Anderson a réussi 15 de ses 34 tentatives à 3 points, soit 44.1%. Preuve que Anderson mérite sa place dans cette rubrique, sa performance face aux Suns mercredi soir, où le natif de Sacramento a fini avec 20 points, 10 rebonds et un 8/14 aux shoots, dont 3/3 à 3 points. Une bonne pioche pour Orlando qui peut vraiment se vanter d’avoir réussi son recrutement.
Channing Frye
Sélectionné en 8ème position de la draft 2005 par New York, Frye a ensuite rejoint Portland où, lors de ses deux saisons, il n’a joué que 14 minutes en moyenne. Si certains l’avaient presque oublié, ce n’était pas le cas des Suns qui se sont empressés de lui proposer un contrat de 2 ans que Frye à immédiatement accepté, bien décidé à se relancer dans l’Arizona. Avec ses 2.11m et ses 111kg, Frye à immédiatement pris place dans le 5 de départ au poste de pivot, et à ce jour, le moins que l’on puisse dire, c’est que le pari est réussi. Après 5 matchs, Frye tourne en moyenne à 14.6 points, 4.6 rebonds et 1.6 interceptions. Certes, son faible rendement aux rebonds ne fait pas vraiment de lui un pivot dominant. En revanche son adresse aux shoots, surtout à l’extérieure, pose bien des problèmes aux défenses adverses, et offre un vrai plus offensif à l’attaque des Suns. Frye, c’est 50.9% de réussite aux shoots, mais c’est surtout 51.7% de réussite à 3 points !!! Le plus impressionnant, c’est que Frye ne s’est pas seulement contenté de quelques shoots extérieurs, puisque depuis le début le la saison, il affiche déjà un impressionnant 15/29 derrière la ligne. Seul petit bémol, Frye est pour le moment bien plus efficace à 3 points lorsque les Suns jouent à domicile, 12 sur 17 contre 3 sur 12 à l’extérieur. Mais quoi qu’il en soit, c’est un bon coup du GM Steve Kerr, enfin !
Louis Williams
J’ai beaucoup, beaucoup hésité avant de décider quel joueur viendrait compléter ce trio. Il y a tellement de joueurs qui m’ont impressionné en ce début de saison, je ne savais pas qui choisir. Et puis, j’ai pensé à Louis Williams. Je me suis penché sur ses stats et là, je n’ai plus hésité. Après le départ d’Andre Miller pour Portland cet été, on pensait que le talon d’Achille des Sixers serait le poste de meneur. Même s’il paraissait normal de confier ce rôle à Williams, il était question que Iguodala partage cette tâche avec lui car, même si durant ses 4 années à Phili, Louis Williams a toujours été un remplaçant solide, il était difficile de prévoir ce que cela donnerait une fois titulaire pour lui qui n’avait débuté aucun de ses 252 matchs dans la ligue. Après 4 matchs, le verdict est tombé, et une statistique en particulier justifie la place de Williams dans ce top 3. Lorsque les Sixers perdent, Williams affiche une moyenne de 12.5 points, 3.5 rebonds, 4.5 passes et 1.5 interceptions. A l’inverse, lorsqu’ils gagnent, les stats de Williams passent à 21.5 points, 5.6 rebonds, 5.5 passes et 2 interceptions. Vous avez dit X-Factor ?