Lorsque Darvin Ham, ancien joueur et assistant coach des Lakers à l’époque, a quitté Andrew Bynum, le pivot réalisait alors sa meilleure saison avec plus de 18 points et 11 rebonds de moyenne. C’était en 2012.
Depuis, les choses sont bien différentes. Ham a rejoint les Hawks tandis que Bynum a déjà changé trois fois d’équipe (Philly, Cavs, Bulls) pour seulement 24 matches joués… Surtout, il n’est plus considéré comme une star en devenir mais comme un joueur qui peut être néfaste pour un vestiaire.
« Il a beaucoup de talent sous la toise, » assure pourtant Ham à l’IndyStar. « C’est malheureux qu’il ait eu tous ces problèmes physiques mais je suis heureux de voir qu’une équipe ait souhaité s’attacher ses services. Il est au bon endroit et quand il est concentré sur un objectif, il se donne à fond. »
Signé par les Pacers pour le reste de la saison, Bynum a promis qu’il allait tout faire pour s’intégrer à l’équipe et les aider à remporter le titre mais il ne sera pas cru sur parole.
Son éviction des Cavs pour des problèmes de comportement a laissé des traces et le pivot doit maintenant composer avec une réputation de joueur capricieux à qui le basket ne plairait même pas.
« J’ai vraiment passé beaucoup de temps à discuter avec lui seul à seul. Ce n’est pas un perturbateur. Il veut juste qu’on le laisse tranquille et qu’on le laisse jouer, tout simplement. »
Réputation méritée ou fausse vérité, Bynum n’a de toute façon plus le choix. Son passage aux Pacers sera capital pour la suite de sa carrière et si son attitude ne convient toujours pas, il aura alors du mal à se débarrasser de cette étiquette de sale gosse.