Les Lakers, surtout Mike D’Antoni, l’Italo-Américain et sa culture du basket européen, ont découvert à Cleveland un point de règlement 100 % NBA, comme la ligue sait les inventer.
Quand une équipe est en manque de joueurs sur le banc et voit un de ses éléments faire sa sixième faute, elle est obligée de le laisser sur le terrain. La règle est claire : il doit toujours toujours y avoir 10 joueurs sur le terrain.
Robert Sacre a donc joué avec 6 fautes et chaque coup de sifflet contre lui aurait été synonyme de faute technique. Est-ce un cas unique dans l’histoire de la ligue ? Non, car en fouillant dans nos archives, on a vu que les Warriors avaient furtivement expérimenté cela en 2010.
Contre Milwaukee, Golden State avait, comme les Lakers, aligné 8 joueurs sur la feuille de match. Une habitude pour eux cette saison-là. Mais les fautes tombent et à 50 secondes de la fin, Andris Biedrins est exclu, il ne reste alors que cinq joueurs sur le terrain et plus aucun sur le banc.
Un précédent furtif
À la différence des Lakers, le règlement ne va s’appliquer que 4 secondes avec la sixième faute du rookie Stephen Curry. Des secondes qui sont passées à la trappe, ce qui explique qu’ils aient été oubliées depuis. De plus, les Warriors avaient le ballon, donc inutile d’évoquer la faute technique qui accompagne chaque faute du joueur en question. La situation s’était donc déjà produite en 2010, mais seulement 4 secondes et avec un règlement qui n’avait pas été clairement énoncé.
Curry restera donc sur le terrain et tentera le dernier shoot du match, sans conséquence pour le résultat. Joe Crawford, arbitre depuis 1977, n’avait jamais vu cela. Imaginez donc la même situation non pas sur quatre secondes, mais trois minutes, et vous obtenez le match des Lakers.
Les Cavaliers auraient probablement préféré jouer contre quatre Lakers plutôt que cinq, et ainsi remporter ce match complètement fou. Mais le règlement NBA est ainsi fait : il est parfois insolite mais donne toujours des choses uniques. La preuve avec un match de saison régulière avec deux équipes moribondes, que tout le monde allait oublier, mais qui finalement va rester dans l’histoire.
LA FIN DE CLEVELAND – LA LAKERS
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