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Comment Cleveland a raté l’après-LeBron James

Kyrie Irving avec Mike BrownKyrie Irving et Tristan Thompson en 2011. Dion Waiters en 2012. Et Anthony Bennett en juin dernier. On l’oublie souvent mais depuis le départ de LeBron James au Heat en 2010, les Cavaliers ont eu quatre choix dans les quatre premières sélections ! Idéal pour reconstruire et retrouver rapidement les sommets. Sauf qu’aujourd’hui, Cleveland ne décolle pas, et la responsabilité tient autant aux joueurs qu’aux dirigeants.

Les Cavs bordés de nouilles…

Avec son fils Nick atteint d’une maladie rare toujours présent et sapé comme papa comme porte-bonheur, le propriétaire Dan Gilbert (un milliardaire qui veut sauver sa ville natale de Detroit en banqueroute totale) a plutôt eu la main chanceuse ces derniers temps à la loterie. En 2011, le petit Nick avait eu le premier choix. Et après l’avoir raté pour 2012, il avait retrouvé sa patte de lapin le 21 mai dernier pour récupérer un autre premier choix. Sur les trois drafts les plus récentes, ça donne ça :

2013 : 1er choix – Anthony Bennett ; 19e choix – Serguei Karasev

2012 : 4e choix – Dion Waiters

2011 : 1er choix – Kyrie Irving ; 4e choix – Tristan Thompson

Mais entre déception individuelle (pour ne pas dire bide), rumeurs multiples et tensions internes, la franchise de Cleveland que l’on attendait aux premières loges à l’Est n’y arrive toujours pas sous la houlette de Mike Brown. Onzièmes avec un bilan de 16 victoires pour 32 défaites, les Cavs sont (avec les Knicks) la plus grosse déception de cette saison 2013-14. Nul besoin d’aller chercher loin, Cleveland reste actuellement sur 5 défaites de suite.

Le deuxième pire bilan de la NBA depuis 2011

Si l’on va plus loin, les chiffres sont encore plus alarmants. Depuis la draft de Kyrie Irving en 2011, les Cavs en sont à 61 victoires pour 135 défaites. Cela fait d’eux le deuxième pire bilan sur la période entre 2011 et 2013, juste devant les pathétiques Bobcats (49 victoires -148 défaites).

Bien que deux fois All Star, le meneur australo-américain n’a pas foncièrement progressé depuis sa première saison qui l’avait vu couronné meilleur rookie de l’année. Avec 21 points et 6 passes, Irving est même moins scoreur et moins adroit que l’an passé. Meneur de jeu de métier, il peine à créer une cohésion dans son équipe, et à l’inverse, sa réputation de soliste commence à avoir la peau dure.

Si son corps est bien sous la tunique des Cavs, son esprit semble déjà ailleurs. Une source restée anonyme déclare qu’il « s’en fout », alors que d’autres disent qu’il « boude ». En tout état de cause, son discours du « je suis là pour longtemps » sur ESPN n’est évidemment qu’une façade illusoire. A l’instar de LeBron James qui est parti en chenapan avec le fameux épisode de La Décision, Irving paraît embarqué dans une sale galère… d’où il semble vouloir partir le plus tôt possible.

Et Mike Brown dans tout ça ?

La faute à un niveau de jeu qui stagne et, forcément, un vestiaire qui s’impatiente alors que le coach, Mike Brown, ne semble pas trouver de réelles solutions. Etait-il d’ailleurs l’homme de la situation ? Après avoir coupé Byron Scott, Cleveland fut tout de même la seule franchise capable d’aller rechercher un entraîneur viré trois ans auparavant, et qui restait sur un autre échec (aux Lakers)…

Ensuite, dans les faits, on note que les titulaires figurent au 28e rang (sur 30) au scoring avec moins de 60 points combinés et un différentiel d’évaluation de -20. Les chiffres font mal pour une rotation qui compte précisément Irving et Thompson, les plus « expérimentés » du groupe.

Elu meilleur entraineur de l’année en 2009, Mike Brown imposait une défense de plomb (91 points) avec l’écurie qui comptait l’étalon LeBron James. Mais ce savoir-faire défensif, qui était son fonds de commerce, semble aujourd’hui lui faire défaut avec les Cavs version Irving qui pointe à la 21e place avec 102 points encaissés de moyenne.

Mais ce qui inquiète, c’est que l’ancien coach des Lakers viré comme un malpropre de Los Angeles n’arrive toujours pas à maîtriser ses hommes. Ses déclarations d’après matchs sont aussi planantes qu’un roman de gare aux heures de pointe ! Mike Brown ne sait plus quoi faire, et très franchement, il semble dépassé.

La cavalerie en pleine débandade

Après la pire défaite de l’histoire de la franchise face à Sacramento, avec 44 points dans les valoches, Mike Brown était logiquement dépité. Mais bon, de là à balancer ça dans le Beacon Journal. A vous de juger :

« Je ne pensais pas qu’on allait vivre à nouveau ce type de désastre. Mais connaissant mon équipe, je le savais. J’espérais que ça ne se reproduirait plus. J’espère au moins que ce soir leur servira de leçon. Le plus important, c’est de voir comment on a réagi quand on était dans le trou. On s’est battu ou pas ? Non, on ne s’est pas battus. Ça, c’est décevant. J’espère que ça n’arrivera plus, mais je ne sais pas. Je ne sais plus avec cette équipe. »

C’est un total aveu de faiblesse et d’impuissance de la part d’un coach qui ne tient plus du tout son vestiaire. Avec les egos de Kyrie Irving ou Dion Waiters, plus l’arrivée du vétéran Luol Deng qui dénote complètement par son professionnalisme irréprochable, c’est le radeau de la Méduse à Cleveland ! Plus exactement, la cavalerie est en pleine débandade. Tout le monde se tire dans les pattes !

A part les Cavs, dans les livres d’histoire…

Mais si l’on prend un peu de hauteur, à regarder dans nos livres d’histoire, on se rend compte que les Cavs ne sont pas les seules franchises à avoir aligné les hauts choix de draft pour des résultats médiocres. Mais à la différence des Bobcats et des Wizards qui ont redressé leur courbe de croissance cette année, les Cavs restent (avec les Wolves) une des pires franchises bâtisseuses de la ligue.

Sans souci d’exhaustivité, on vous propose une petite liste des équipes qui ont également eu de la veine à la draft. On y retrouve des grands classiques des nineties, à savoir les Hornets et le Magic ; ainsi que le Thunder (feu Sonics), toutes trois des franchises d’expansion en leur temps. Mais à part pour les Wolves et les Wizards qui s’en rapprochent, les Cavs sont les seuls à avoir eu 4 premiers choix en 3 ans !

Charlotte Hornets

1991 : 1er choix – Larry Johnson

1992 : 2e choix – Alonzo Mourning

Orlando Magic

1992 : 1er choix – Shaquille O’Neal

1993 : 1er choix – Chris Webber échangé contre Penny Hardaway

Seattle – OKC Thunder

2007 : 2ème choix – Kevin Durant

2008 : 4e choix – Russell Westbrook ; 24e choix – Serge Ibaka

2009 : 3e choix – James Harden

Minnesota Timberwolves

2008 : 3e choix – OJ Mayo échangé contre Kevin Love

2009 : 5e choix – Ricky Rubio ; 6e choix – Jonny Flynn

2010 : 4e choix – Wes Johnson

2011 : 2e choix – Derrick Williams

Washington Wizards

2010 : 1er choix – John Wall

2011 : 6e choix – Jan Vesely

2012 : 3e choix – Bradley Beal

2013 : 3choix – Otto Porter

Charlotte Bobcats

2011 : 9e choix – Kemba Walker

2012 : 2ème choix – Michael Kidd-Gilchrist ; 31e choix – Jeff Taylor

2013 : 4e choix – Cody Zeller

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