Forbes : les Knicks valent désormais 1,4 milliard de dollars

Alors que David Stern s’apprête à prendre une retraite bien méritée le 1er février, il laisse derrière lui une ligue en pleine santé sur le plan financier. La NBA n’a ainsi jamais été aussi fructueuse et tous les indicateurs sont au vert. Cette année encore, ce sont les New York Knicks qui pointent en tête du classement Forbes des franchises les plus riches avec une valeur estimée à 1,4 milliard de dollars, juste devant les Los Angeles Lakers (1,35 millard).

À titre de comparaison, le chiffre d’affaires de la NBA était de 118 millions de dollars en 1983. Trente ans plus tard, il est de 4,6 milliards, soit près de quarante fois plus. Dans le même sens, les Sacramento Kings avaient été vendus pour 10,5 millions en 1983, contre 534 millions l’an passé. Les matchs de playoffs étaient diffusés à la télévision en différé au début des années 1980, mais sont aujourd’hui retransmis en direct dans plus de 215 pays à travers le monde. Oui, la NBA d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle d’il y a trente ans et elle est devenue une vraie machine à récupérer des billets verts.

La valeur globale des franchises est passée de 400 millions à 20 milliards !

La valeur moyenne d’une franchise NBA est aujourd’hui de 634 millions, soit un bond de 25% par rapport à l’an passé. Le fait d’avoir eu une saison complète après le lockout a évidemment joué un rôle majeur dans cette progression. La valeur totale des 30 franchises est de près de 20 milliards, contre 400 millions en 1984 pour 23 franchises. Sous le règne de Stern, chacune des trente franchises a construit ou complètement rénové une salle. Le « salary cap » est quant à lui passé de 3,6 à 58,7 millions de dollars par saison.

Derrière les Knicks et les Lakers se trouvent les Chicago Bulls, dont la valeur est estimée à un milliard de dollars. Suivent les Boston Celtics, les Brooklyn Nets, les Houston Rockets et le Miami Heat. En bas de tableau, on retrouve les traditionnelles franchises issues de villes de taille moyenne et n’ayant que rarement l’occasion de briller devant les caméras des chaînes nationales ou en playoffs comme les New Orleans Pelicans, les Charlotte Bobcats ou les Milwaukee Bucks. Attention car leur valeur est tout de même supérieure à 400 millions de dollars.

Avec la nouvelle convention signée à la fin du lockout réduisant la part reversée aux joueurs de 57 à 50%, les franchises ont de facto dégager des revenus plus importants. Avec la renégociation des droits TV l’an prochain, rien ne semble pouvoir freiner la continuelle ascension de la NBA et de son empire financier…