Les Clippers ont du mal face aux grosses équipes à l’extérieur. En cinq matches, ils n’ont pas remporté un seul affrontement contre l’une des cinq meilleurs formations de la ligue que sont Miami, Oklahoma City, San Antonio, Portland et Indiana.
Dernier exemple en date : la défaite 106-92 à Indiana. Mais Doc Rivers ne veut pas faire d’une montagne ce nouveau revers.
« Je ne les juge pas dessus », annonce-t-il à ESPN. « C’est dur, impossible. On a joué un back-to-back. On veut être bon tous les soirs, mais on peut pas utiliser les Miami et Indiana comme mesure pour se jauger. »
Pourtant les résultats globaux contre ces cinq équipes (2 victoires en 8 matches) ne laissent pas de place aux doutes : les Clippers sont encore loin du niveau d’un champion. Rivers veut-il apporter une amélioration à son effectif ?
« J’aime notre équipe. Cela ne veut pas dire que je ne veux pas de changement, qu’on ne recherche pas d’ailleurs. Si on termine la saison avec ce groupe, ça me va. Il faut ne pas oublier Chris Paul aussi. Le clé de notre équipe c’est de grandir, pas de changer. Maintenant, bien sûr que si on pouvait faire un changement qui améliore notre équipe, on le fera. »
Rivers va même plus loin. Il pense que les défaites vont aider cette équipe à affronter l’adversité en playoffs. À la différence des Celtics en 2008, qui avaient survolé la saison (66-16) et connu les pires difficultés du monde à gagner les séries en playoffs (26 matches, record NBA).
« Quand on est arrivé en playoffs, j’étais inquiet car nous n’avions pas connu deux défaites de suite durant toute la saison (en fait si, en février 2008 avec 3 défaites d’affilée, ndlr). C’est flippant quand on n’a pas été testé car comment allons-nous réagir quand nous allons faire face à ce type d’adversité ? »