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Brian Shaw, le premier assistant de Phil Jackson à sortir de l’ombre ?

Phil Jackson et Gregg Popovich sont les deux plus grands coaches de ces dernières décennies. Mais si le gourou de San Antonio a formé une légion d’entraîneurs qui ont ensuite fait leur trou ailleurs (Mike Brown, Jacque Vaughn, Brett Brown ou encore Mike Budenholzer), les anciens assistants du « Master Zen » ont eux très peu souvent connu le succès lorsqu’ils ont été nommés à la tête d’une équipe.

Engagé par Dallas en 1996, Jim Cleamons a été remercié après une saison et quelques matches. Lindsey Hunter a lui été rapidement remplacé à Phoenix tandis qu’à Minnesota, Kurt Rambis voulait imposer l’attaque en triangle à des joueurs qui n’en avaient pas les qualités.

Une philosophie trop personnelle pour être copiée ?

Résultat : il a été remplacé après deux saisons et 32 victoires au total, au grand soulagement d’un Kevin Love qui n’en pouvait plus. Comment expliquer toutes ces difficultés ? Pour Kobe Bryant, il est en effet très compliqué de s’approprier les principes de Phil Jackson car ils sont très personnels.

« Jackson enseigne depuis un état de Zen », assure le Black Mamba. « Il enseigne… l’équilibre. C’est compliqué de copier ça. Ça doit faire partie de vous, il faut avoir cette philosophie, cette croyance, cette méditation intérieure et tout ça ».

Pour Kobe Bryant, c’est également pour ça que l’attaque en triangle est très peu réutilisée.

« Le système est conçu pour s’adapter à l’esprit du jeu. Il faut être dans le rythme, réagir, être patient, trouver l’équilibre. Ça vient directement de sa philosophie et de ses croyances. C’est pour ça que les équipes qui essaient de le prendre à leur compte n’y arrivent pas ».

C’est aussi pour cela que Brian Shaw n’a pas repris le système offensif de son mentor. Pour sortir de l’ombre de Phil Jackson, il faut avoir ses propres principes. À Indiana, Brian Shaw a développé d’autres schémas et, promu coach principal à Denver, il continue de développer son propre système de jeu.

Pour l’instant, il bafouille encore avec une équipe qui pointe à 16 victoire pour 17 défaites, malgré un bel effectif. Mais il n’y a sans doute que comme ça qu’il pourra imposer sa propre marque en NBA.

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