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Les cancres et les maudits : quelles perspectives ?

Le troisième et ultime volet de notre saga de la rentrée concerne les équipes qui côtoient davantage les bas-fonds du classement que les caméras de NBA TV, et encore moins pour leur training camp.

Point de prétention universaliste là encore, il s’agit de décrire avec concision d’une part les principales franchises qui peuvent espérer une amélioration et celles qui d’autre part se dirigent lentement mais surement vers le purgatoire.

CONFERENCE EST

Miami

Chalmers – Wade – Richardson – Beasley – O’Neal

Le Heat compte dans ses rangs un joyau. J’ai bien évidemment nommé Dwyane Wade. A lui seul, il a fait d’une équipe qui allait droit dans le mur, un adversaire respectable aux faucons d’Atlanta au premier tour des playoffs l’an dernier. Il est le type de joueur qui transcende un effectif par sa seule présence sur le court. Autour de lui, on a pu espérer de belles choses avec Chalmers et Beasley, mais l’un comme l’autre sont encore trop instables émotionnellement pour élever leur niveau de jeu. Il y a peu à espérer de ce nouvel opus pour la sud-Floride si ce n’est une énième démonstration de force de D-Wade, et pourquoi pas deux retours : celui physique de Jermaine O’Neal qui mérite une meilleure fin de carrière, et celui psychologique dudit Beasley, par ailleurs pétri de talent offensif.

Philadelphia

Williams – Iguodala – Young – Brand – Dalembert

Les Sixers repartent en mission de reconquête. Depuis plusieurs saisons, on les a vus plus beaux qu’ils n’étaient. Cette année, ils font un pas en arrière mais est-ce pour mieux repartir ? Cela paraît possible à deux conditions. La première est que l’après-Miller à la mène soit bien gérée. La seconde est que le retour de blessure d’Elton Brand soit viable. L’effectif de Philly est tout à fait intéressant et offre une belle profondeur (avec notamment Green, Carney, Swift, Speights, et le rookie Jrue Holiday). Ne reste qu’à en faire une équipe, ce qui a précisément manqué ces dernières saisons. Si les blessures épargnent les Brand, Young et Iguodala, il se pourrait bien que la cité de l’amour éternel se réveille.

Milwaukee

Jennings– Redd – Mbah a Moute – Warrick – Bogut

Les Bucks jouent également de malchance ces dernières années. Alors que leurs intersaisons semblent balancer en leur faveur, leur effectif fond comme neige au soleil sous les coups durs des blessures. Comme si le climat du Wisconsin était pourri… A moins que ce ne soit la dureté des séances concoctées par l’intraitable Scott Skiles, spécialiste du suicide et autre défense barbelée. Quoiqu’il en soit, Redd est encore là pour une saison que l’on pourra juger bonne à partir du moment où tout espoir n’est pas encore perdu au all-star break. L’essentiel sera de consolider un jeu basé sur la force de frappe des lignes arrières. Derrière le all-star Redd, s’alignent les revenants Delfino et Ilyasova (auteur d’un Euro de haute volée) et le meneur Brandon Jennings qui ouvre aussi grand sa bouche que les boulevards qu’il se crée dans les défenses adverses. Milwaukee comptera tout de même sur un bon Bogut, et les bondissants Alexander et Warrick pour compléter leur raquette.

New Jersey

Harris – Lee – Simmons – Yi – Lopez

La franchise du Meadowlands est sinistrée. Le big three qui fit naguère le succès des Nets est désormais bien loin. Carter parti, il ne reste plus qu’à reconstruire. L’espoir est encore de mise mais il ne faut pas compter sur une saison transcendante. Autour de Devin Harris, Courtney Lee, et Lopez, il existe une ossature d’avenir. Le problème est qu’il y a bousculade à l’arrière. En sus d’Harris, il y a encore Rafer Alston, Keyon Dooling, Jarvis Hayes, Douglas-Roberts, Hassell et donc Lee. En bref, une myriade de joueurs de compléments mais pas de joueur majeur. Compliqué. Soit un bon trade permet de désengorger la situation, soit il est clairement établi que, comme le voisin New Yorkais, on attend l’été de tous les dangers 2010.

Detroit

Stuckey – Gordon – Prince – Villanueva – Wilcox

Big Ben is back in town! Est-ce un signe de bonne santé? Pas si sûr. Outre l’anecdote croustillante de ce retour aux sources pour un des meilleurs défenseurs de l’histoire, Motown est en pleine restructuration. A l’image de son industrie automobile, les pistons ont du se rendre à l’évidence qu’il était temps de changer de cycle. Il ne reste vraiment plus que Prince comme dernier survivant de cette époque révolue. Arrivent deux jeunes loups ; ou plutôt deux Huskies car les anciens coéquipiers de Connecticut qu’étaient Villanueva et Gordon partageront à nouveau le même locker-room. Ils retrouveront aussi leur aîné Rip Hamilton. Peut-être Joe Dumars espère insuffler un esprit de conquérants à sa jeune garde, parmi lesquels Stuckey, en regroupant Prince-Hamilton-Wallace ; et retrouver une forme de cohésion en rassemblant des anciens coéquipiers. Le challenge est de taille pour les Pistons qui ont considérablement chuté dans la hiérarchie ces deux dernières années.

Indiana

Ford – Jones – Granger – Murphy – Hibbert

Dans l’état du basket, celui des Hoosiers, la franchise NBA est moribonde. Peu de choses à dire. Granger va encore exploser les compteurs avec fréquence, mais il semble bien seul pour retourner les destinées d’une équipe qui n’arrive pas à se relancer. La présence de TJ Ford ainsi que celle de Murphy est toujours rassurante mais où est le banc ? C’est très faiblard, et ce, d’autant plus que Dunleavy est encore blessé et que Tyler Hansbrough qui sort d’une carrière universitaire hors-norme semble prédestiné à un tout autre destin en NBA.

CONFERENCE OUEST

Oklahoma City

Westbrook – Harden – Durant – Green – Krstic

L’équipe transfuge de Seattle est pleine de promesses. Avec ce qui s’est déjà avéré être un trio majeur autour de Westbrook, Durant et Jeff Green, le Thunder possède trois joueurs dominateurs à leur poste pour les années à venir. Et même plus dans le cas de Durant qui apparaît chaque année un peu plus fort et, surtout, dont on n’a du mal à situer les limites. Le ciel pourrait bien être celle-là pour celui qui était une priorité pour le Team USA. Le rookie Worthyesque au jeu atypique (d’aucuns diraient old-school) James Harden complète ce triangle infernal. Il reviendra à Scott Brooks de trouver une osmose et inspirer de l’assurance à ce groupe dont la jeunesse est encore le seul véritable handicap.

Memphis

Conley – Mayo – Gay – Randolph – Gasol

Les Grizzlies sont également une équipe en pleine mutation. Si le Thunder ressemble aux Blazers d’il y a deux ans, les nounours du Tennessee pourraient quant à eux se transformer en bêtes féroces pour peu que la mayonnaise prenne. Avec les ajouts de Randolph et évidemment d’Iverson, ils prennent le risque de mêler de forts égos à un effectif encore à l’état d’ébauche. Mais avec Gasol (le frère) dans la peinture, l’ailier à tout-faire Rudy Gay dans lequel beaucoup d’espoirs sont placés, et Conley à la mène, ils disposent de jeunes joueurs capables de belles progressions. Suivra aussi l’apprentissage, qui s’annonce long et fastidieux, du massif Hasheem Thabeet. Mais après de nombreuses années de disette, qu’on se le dise, Memphis ne fait plus sourire.

Houston

Brooks – McGrady – Ariza – Scola – Andersen

Les Rockets: année zéro. Miné par les blessures depuis… tellement longtemps, Houston présente à nouveau un cinq fait de bric et de broc, à cause de la santé fragile de ses troupes. T-Mac tentera de relancer sa carrière qu’il estime loin d’être terminée par le travail effectué tout l’été dans le centre du réputé Tim Grover (MJ proof). L’arrivée d’Ariza et la révélation du micro meneur Aaron Brooks sont autant de signes encourageants. Le point d’interrogation (outre l’énigmacgrady) demeurera le jeu intérieur, orphelin de son géant aux pieds d’argile Yao Ming. Et avec la retraite anticipée (pourtant à plus de 43 ans !) du vénérable Dikembe Mount Mutombo, ce sera à Scola et/ou Andersen (deux vieux routards d’Euroleague) qu’il reviendra d’assurer le travail inside.

Golden State

Ellis – Curry – Jackson – Randolph – Biedrins

L’équipe fanion de l’état californien se noie dans la Baie. L’enthousiasme que l’on avait pu admirer lors de leur folle aventure des playoffs contre Dallas se perd chaque année un peu plus. Et le mythique Don Nelson ne parvient pas à enrayer cette lente descente aux enfers. Pourtant, l’équipe est aguichante sur le papier ; avec une flopée de scoreurs sur les lignes arrières, et des intérieurs qui galopent comme des lapins pour ne pas rater le train grande vitesse du jeu uptempo caractéristique des Warriors depuis l’époque du Run (déjà) TMC. Les différents différends entre Jackson et Nelson, puis le rookie Curry et Monta Ellis (deux prototypes similaires) paraissent cependant plomber l’ambiance. Espérons simplement pour Ronny Turiaf que le temps ne tourne pas à l’orage à San Francisco.

Minnesota

Flynn – Sessions – Pavlovic – Love – Jefferson

Les loups du Minnesota sortent du bois ; et si l’épisode estival Rubio semble bien digéré, il faut désormais se trouver une identité sous l’ère nouvelle de Kurt Rambis. Avec le choix de draft de Johnny Flynn et la recrue de Ramon Sessions, la parole semble avoir été donnée aux manieurs de ballon. L’axe majeur devrait se situer autour de ces meneurs et l’incontournable Al Jefferson, qui sans faire trop de bruit atteint un niveau All-Star (23 points – 11 rebonds – 2 contres par match tout de même !). Avec Kevin Love, ils pourraient former un duo de rebondeurs du niveau des Rodman – Robinson des Spurs, ou des McDyess – Mutombo des années Nuggets. Le banc s’est renforcé avec le vétéran Daniels, le rookie Wayne Ellington et l’athlétique Ryan Hollins. Il faudra suivre avec attention le début de la saison, car si le crash est évité, il se pourrait que Minnesota ne soit plus cancre.

Sacramento

Udrih – Martin – Garcia – Thompson – Hawes

Il sera plus délicat de ne pas attribuer cette étiquette aux Kings de Sacramento. L’équipe californienne se reconstruit lentement. Elle procède par petites touches. Et la dernière en date, l’acquisition à la dernière draft de l’explosif arrière Tyreke Evans pourrait bien être un grand pas en avant. Avec le prolifique scoreur Kevin Martin, ils constituent une bonne base arrière, complété par un duo d’intérieurs d’avenir en Jason Thompson et Spencer Hawes. Le banc est résolument international, même si l’on y retrouve le très américain (au niveau de l’embonpoint) Sean May et Desmond Mason, avec Nocioni l’argentin hargneux, Rodriguez le fantasque espagnol, et le rookie israélien Omri Casspi. La tâche s’annonce ardue pour le nouveau coach Paul Westphal mais ce dernier est expérimenté et même connu pour ses qualités de formateur (il fût coach de Yakhouba Diawara à Pepperdine).

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