Isaiah Thomas veut devenir le meilleur petit de l’histoire de la NBA

Dernier joueur sélectionné lors de la draft 2011, Isaiah Thomas s’est depuis révélé être un véritable steal pour les Kings. Mais le meneur de 24 ans ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Du haut de son mètre soixante-quinze, Thomas a un objectif simple.

« Je veux être le meilleur petit de l’histoire de la NBA », annonce-t-il à SLAM. Mieux qu’Allen Iverson ? « (Sourire) Ouep. C’est mon objectif. »

Iverson, c’est un titre de MVP et 26,7 points par match en carrière. Le challenge est donc énorme. Mais comme son aîné, Thomas a du cœur. Une motivation qu’il doit justement en partie à sa taille.

« J’étais meilleur que beaucoup de gars dans les workouts avant la Draft, et j’avais aussi l’impression d’être meilleur que certains qui ont été appelés avant moi », raconte-t-il.

Mais le problème était simple pour beaucoup de franchises.

« Juste ma taille. C’est le principal. Ça a été comme ça toute ma vie. Depuis le lycée, j’ai toujours réussi à jouer à un haut niveau, c’est juste que les gens ont peur de ma taille. C’est de leur faute. Une fois qu’on m’en a donné l’opportunité, je leur ai montré que ma taille n’avait pas d’importance. »

Aidé par… Isiah Thomas

Dans sa quête de grandeur, Thomas peut compter sur le soutien de son quasi homonyme Hall of Famer, l’Isiah Thomas des Bad Boys de Detroit.

« On parle tout le temps. Il m’a envoyé un SMS quand le trade de Rudy Gay a eu lieu. Il m’a dit, « Tu as une nouvelle opportunité, profite-en. » C’est un mentor pour moi. C’est marrant que je tienne mon prénom de lui et que je puisse l’appeler n’importe quand pour parler et avoir des conseils. »

Car si le meneur des Kings porte le même nom que la légende des Pistons, ce n’est pas un hasard. En 1989, le père de Thomas, supporter des Lakers, a parié sur une victoire de son équipe face aux Pistons en finale, avec en jeu le prénom de son fils.

Magic et ses coéquipiers défaits, papa Thomas a donc été obligé de donner à son fils le prénom d’un joueur de Detroit. Pour l’instant, cela ne lui a pas trop mal réussi.