Sans son « Big Three », San Antonio gagne à Golden State !

Grâce à une claquette litigieuse de Tiago Splitter à deux secondes de la sirène, le San Antonio bis s’impose 104-102 sur le parquet des Warriors ! Une victoire méritée tant les Spurs ont fait une démonstration collective face à une équipe de Golden State qui s’en remet essentiellement au talent (exceptionnel) de Stephen Curry, et à l’abattage de David Lee.

Le film du match

« Big Three » ou pas, on ne s’ennuie jamais lorsque les Spurs et les Warriors sont sur le parquet. On ne s’ennuie jamais car le collectif des Spurs est toujours aussi merveilleux à voir. On ne s’ennuie jamais car l’adresse des deux équipes transforme parfois le match en un concours de shoots. On ne s’ennuie jamais car Stephen Curry joue parfois comme le meilleur joueur du monde ! Enfin, on ne s’ennuie jamais car les Warriors ont une spécialité : faire des matches de traînards pour réaliser le hold up. C’est forcément passionnant à regarder, surtout à domicile et cette nuit, ils y ont cru. Menés de 8 points au début du dernier quart-temps, ils prennent feu dans le money time, égalisent par Klay Thompson (86-86), passent devant grâce à une claquette de David Lee (97-96)… Mais les Spurs, plus expérimentés, ne vont rien lâcher, et il fallait être forts dans sa tête pour résister à un énorme Stephen Curry.

MVP

Marco Belinelli. On aurait bien aimé citer Stephen Curry, l’un des rares joueurs avec Chris Paul à pouvoir cumuler 30 pts et 15 pds dans le même match. Mais on a opté pour Marco Belinelli, auteur d’un immense 3e quart-temps, et qui bat son record en carrière avec 28 pts. L’Italien est parfait comme joker offensif, et Chicago doit avoir quelques regrets…

Le fait du match

La claquette de Tiago Splitter. Cette claquette aurait-elle due être annulée ? A priori « oui » puisque ‘intérieur brésilien touche le ballon alors qu’il est au-dessus du cercle. Les arbitres ont tout de même validé ce panier si décisif puisqu’il permet aux Spurs de prendre l’avantage à deux secondes de la fin. Le pire ? C’est le seul shoot inscrit par Splitter, qui en était à 0/6 aux tirs dont un affreux air ball à 30 cm du cercle.

La satisfaction

Boris Diaw. Enorme « Babac » dans le clutch time avec un contre sur Stephen Curry, un dunk à deux mains, puis ce rebond offensif qui permet à Splitter de réussir sa claquette. Le « Big Three » absent, Diaw était le garant du collectif des Spurs, et le relais de Gregg Popovich sur le parquet. Tout simplement indispensable.

La déception

Le banc des Warriors. Certes, on ne s’ennuie pas avec Golden State mais l’équipe continue de décevoir. La défense, même avec Andre Iguodala, est poreuse, et le jeu collectif a disparu. Les Warriors vivent et meurent avec leurs tirs à 3-points, et ils en oublient le basket plus simple. Ils en oublient aussi leur banc où les joueurs ne sont que des faire-valoir. L’an passé, Jarrett Jack et Carl Landry apportaient de la hargne et de l’énergie. Cette saison, il y a du talent sur le banc, mais ça manque de punch.

[box boxscore_191213_gsw-sas]