« Je ne m’attendais pas à ça en début de saison, et c’est pour ça que je suis un peu désorienté. »
Après avoir fait le choix de zapper l’Eurobasket 2013 pour mieux réussir sa 4e saison NBA, la dernière de son contrat rookie, l’intérieur des Wizards se retrouve assis au bout du banc, barré par Jan Vesely, et ignoré par un coach qui lui reproche son manque d’engagement.
« Je ne vais pas vous mentir, je ne sais pas ce qui se passe. Mais je ne veux pas me prendre la tête à me répéter « Pourquoi ? Pourquoi ? » C’est le choix du coach, et c’est lui le boss » rappelle Séraphin dans le Washington Post. « S’il pense que je ne me donne pas assez et que je ne suis pas préparé à jouer, qu’il sache que je ne baisserai pas les bras. Ce n’est mon genre. Je dois prouver à mon coach qu’il peut avoir confiance en moi, et croire en moi sur un terrain. »
Placé sur l’injured list pour soigner un genou droit qui a gonflé, Séraphin attend que la roue tourne…
« C’est humain d’être frustré lorsque vous donnez tout ce que vous avez, et que ça ne se passe pas comme vous le voulez. La saison est longue. Tout le monde ne jouera pas 82 matches, et on doit juste se tenir prêt. »
A ses côtés, pour l’épauler et le motiver, il peut compter sur le « sage » Nene Hilario.
« Ce que je peux faire, c’est lui donner des conseils » déclare le Brésilien. « En revanche, je ne peux pas jouer pour lui. Comme à un frère ou un ami, je peux lui donner des conseils. Je peux être son prof, essayer de partager mon expérience et lui montrer un chemin plus rapide. Mais dans la fin professionnelle, il n’y a pas de raccourci. Pour réussir, il faut bosser dur, et il doit bosser dur. »