Derrick Rose aura attendu la visite des Pacers pour réaliser son meilleur match avec 20 pts et 6 panier à 3-points, et Carlos Boozer en profite pour sortir de sa réserve pour défendre son coéquipier contre les critiques.
« C’est tellement marrant… » répond Boozer aux journalistes. « Les gens ont tellement critiqué le gamin alors qu’il se donnait à fond chaque jour. Il est le premier à l’entraînement, le dernier à partir, il reprend après une saison sans jouer et une blessure. Et quoi qu’il fasse, de bon ou mauvais, les gens trouvaient un moyen de le critiquer. »
A Chicago, on savait que Rose avait retrouvé son niveau, et qu’il était logique que son retour au premier plan prenne du temps. En interne, tout le monde l’a soutenu, et cette confiance lui a permis de ne pas cogiter malgré 15 premiers jours très moyens.
« Les gens disaient : « Mais il prend trop de tirs »… « Il manque des shoots faciles… » poursuit Boozer. « Sérieusement, on parle de l’un des cinq, voire dix meilleurs joueurs NBA, et ce sont les mêmes personnes qui, en fin de saison, diront qu’il est le meilleur. Personnellement, je suis fier de lui. Il est touché à l’arrière de la cuisse, et je peux vous assurer que c’est gênant. Il a choisi de ne pas jouer face à Toronto, mais avant Indiana, il se sentait bien et il a décidé de jouer. Et on a vu qu’il avait la main chaude, et lorsqu’il est comme ça, on sait tous qu’on va avoir des shoots ouverts car les adversaires ne peuvent pas faire des prises à deux. »
Pour beaucoup, Chicago a véritablement lancé sa saison la nuit dernière en mettant fin, avec la manière, à l’invincibilité des Pacers. Même constat pour Rose qui va sans doute jouer plus libéré après une telle perf ».