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Découvrez le « Philadelphia Big 5 », l’une des rivalités les plus féroces de la NCAA

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LaSalle. Penn. Saint Joseph’s. Temple. Villanova. Cinq universités séparées par moins de vingt-cinq kilomètres, et toutes situées au cœur de Philadelphie, la plus grande métropole de l’état de Pennsylvanie. Ces cinq programmes cumulent un total de cent quinze participations à la March Madness et ont tous marqué à leur manière l’histoire du basket universitaire. Si chacune de ces universités a pour objectif de se qualifier chaque saison pour le tournoi final de la NCAA, un autre tournoi, au moins aussi important, agite la « City of Brotherly Love » (la ville de l’amour fraternel, ndlr) chaque année depuis plus d’un demi-siècle : le « Philadelphia Big 5 ». Ainsi, les équipes de chaque université s’affrontent année après année pour tenter de décrocher le titre officieux de meilleure équipe de la ville…

Le « Philadelphia Big 5 » a vu le jour en 1954, sous l’impulsion de Jerry Ford, alors directeur athlétique de l’Université de Pennsylvanie. A l’époque, « Penn », membre de la prestigieuse Ivy League et fleuron de la recherche et de l’éducation aux Etats-Unis, cherche à rentabiliser la salle dans laquelle évolue son équipe de basket. Ford décide de contacter ses homologues des autres universités de la ville en leur proposant de créer un tournoi mettant aux prises chacune de leurs équipes avec pour enjeu la suprématie sur toute la municipalité. Un arrangement financier est rapidement trouvé : chaque université versera une compensation financière à Penn pour entretenir la salle pendant l’année, mais les recettes de l’évènement seront partagées équitablement entre les cinq partenaires. Les cinq directeurs athlétiques, Jim Henry, George Bertelsman, Josh Cody, Bud Dudley, et Jerry Ford ne le savent pas encore, mais ils vont être à l’origine de l’une des rivalités les plus féroces des Etats-Unis.

Le Palestra, la « Cathédrale du Basket »

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Le tournoi a donc lieu au Palestra, surnommé à juste titre la « Cathedral of College Basketball », un monument du patrimoine sportif américain. Un temple, comme le sont au même titre Fenway Park à Boston, Wrigley Field à Chicago ou le Madison Square Garden à New York. Depuis son inauguration en 1927, cette salle a été le théâtre de plus de rencontres en championnat universitaire que n’importe quelle autre enceinte à travers tous le pays. Avec ses célèbres briques rouges, ses tribunes accolées au parquet, et son acoustique faisant de lui une caisse de résonance, le Palestra est un véritable chaudron, parfaitement adapté aux joutes universitaires et à leur ambiance endiablée.

Le premier match de l’histoire du tournoi s’est déroulé le 14 décembre 1955 et a vu la victoire de Saint Joseph’s aux dépends de Villanova. Avec trois victoires chacun, le duel entre Saint Joseph’s et Temple avait tout d’une finale. Devant plus de 9 300 spectateurs en furie, les Hawks avaient créé la surprise en dominant les Owls de Temple, 77 à 68. Le succès populaire de cette première édition s’est alors confirmé les années suivantes, et chaque université remporta tour à tour le précieux trophée. Quand un match comptant pour le « Big 5 » est programmé un soir, les autres équipes savent qu’il serait suicidaire d’organiser une autre rencontre en parallèle car leur salle risquerait fort de sonner creux. Mais, au-delà de la compétition, des liens se sont également crées entre ces universités. Ainsi, les coaches de chacune des équipes se refusaient à communiquer des informations, notes, ou cassettes sur les autres membres à des équipes externes.

Un tournoi sans véritable hiérarchie

Il n’y a jamais eu de véritable dynastie au sein du « Philadelphia Big 5 ». Ainsi, aucune équipe n’est parvenue à réaliser le grand chelem trois saisons de suite, même si Penn a réussi cet exploit quatre fois en cinq ans (1970, 1971, 1973, et 1974). Le format de round-robin sera conservé jusqu’au début des années 1990, où la compétition est plus ou moins mise entre parenthèse. Si des matchs entre membres du Big 5 sont toujours organisés, toutes les universités ne s’affrontent plus chaque année. L’essor des conférences en NCAA est à l’origine de cet essoufflement et du déclin du tournoi, qui sera donc mis entre parenthèses pendant huit éditions. Le trophée est tout de même décerné tous les ans à l’équipe ayant le meilleur bilan face aux autres membres. C’est ainsi qu’en 1991 et 1998, les cinq équipes ont été décernées vainqueurs avec un bilan d’une victoire et une défaite. A l’aube du nouveau millénaire, le « Philadelphia Big 5 » retrouve une nouvelle impulsion, et revoit le jour dans son format original, mais toutes les rencontres ne sont plus disputées au Palestra, mais sur les campus des universités. Si le niveau était globalement homogène lors des premières décennies, il est aujourd’hui évident que les cinq équipes ne font plus parti du même monde. Villanova, Temple et Saint Joseph’s se sont partagés tous les titres depuis la reformation du tournoi en 1999, à l’exception de l’édition 2002, remportée par Penn, et de l’édition 2013 où LaSalle a partagé le titre avec Temple. Les Explorers n’ont en revanche plus réalisé le grand chelem depuis 1989.

Chaque année, le meilleur joueur du tournoi reçoit le « Robert V. Geary Trophy », trophée décerné au MVP. On retrouve plusieurs noms prestigieux au sein de la liste des récipiendaires, tels que Guy Rodgers, quadruple All-Star en NBA, Terence Stansbury, triple participant au Slam Dunk Contest et ancien joueur de Levallois, Lionel Simmons, vainqueur du Naismith Award en 1990, Eddie Jones, Aaron McKie, Kerry Kittles, comme et plus récemment Jameer Nelson, Randy Foye ou Lavoy Allen.

Bientôt un « Big 6 » avec Drexel ?

L’avenir du « Big 5 » passera peut-être par le « City 6 » avec l’intégration de l’université de Drexel, membre de la Colonial et également située à Philadelphie. Les discussions ont été entamées en 2007 après que les Dragons aient battu trois des quatre membres du Big 5 qu’ils avaient affrontés. Depuis lors, Drexel affronte chaque année l’un ou l’autre membre du groupe mais une intronisation officielle n’est pas encore à l’ordre du jour, malgré une pétition des journalistes sportifs de la ville. A ce jour, au moins l’une des équipes du « Big Five » s’est qualifiée pour la March Madness au cours des trente-six dernières années, preuve de la constance et de la régularité du niveau de jeu proposé par ces universités. En 2013, trois des cinq membres de la compétition(LaSalle, Temple, et Villanova) ont participé au tournoi final de la NCAA.

Le « Philadelphia Big 5 » est à nouveau un rendez-vous incontournable du calendrier universitaire et fait toujours vibrer les étudiants et la population de toute la ville, et plus largement de tous les Etats-Unis. Le contexte local exacerbe les rivalités et offre des ambiances électriques les soirs de match. Mais le respect de l’adversaire et la volonté de placer la ville sur un piédestal confère à l’évènement une dimension humaine dépassant largement le cadre du sport. En 2013, LaSalle et Temple se sont partagés la vedette. A qui le tour en 2014 ?

Le classement après la saison 2012-2013 : 

1. Temple – 27 victoires
2. Villanova – 21 victoires
3. Saint Joseph’s – 20 victoires
4. Pennsylvania – 12 victoires
5. LaSalle – 11 victoires

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