Jason Collins déçu qu’aucune équipe NBA ne l’ait contacté

Premier athlète en activité (parmi les 4 sports majeurs US) à avoir révélé publiquement son homosexualité, Jason Collins n’a, depuis son annonce, toujours pas retrouvé une place en NBA malgré des contacts avec deux franchises (Pistons et Nets).

Pourtant, en plus d’être pivot d’expérience (34 ans et 12 saisons NBA) qui présente un physique intéressant (2m13 ; 116kg), Collins a toujours eu la réputation d’être un bon coéquipier.

« C’est ainsi que je me considère, » déclare-t-il au New York Times. « Bien sûr, j’ai un nouveau statut mais je suis toujours le même. Je suis toujours cette personne qui essaie de donner le bon exemple, de représenter son sport, d’être un atout pour son équipe et un modèle pour les autres joueurs. »

Pivot titulaire des Nets durant une grande majorité des années 2000, Collins ne tourne qu’à 3.6 points et 3.8 rebonds de moyenne en carrière. Des stats pas très ronflantes mais pour beaucoup, il est tout de même difficile de ne pas faire le parallèle entre son annonce sur sa vie privée et sa situation professionnelle.

Un terrain sur lequel Collins ne veut pas aller même si le doute existe.

« Je ne veux pas spéculer, et aller sur ce terrain. J’ai pourtant le sentiment que, très honnêtement, je suis meilleur que certains joueurs qui ont une place dans la ligue actuellement. »

Le coup de pouce de Doc Rivers

Heureusement, Collins peut compter sur son ancien coach au Celtics, Doc Rivers, pour voler à son secours.

« Laissez-moi vous dire une chose : si l’un de mes intérieurs nous lâche et qu’il est toujours libre, je le signe. Et je ne le signe pas parce qu’il est gay ou parce qu’il a une histoire et que cela pourrait nous apporter de l’attention. Je le signe parce qu’il peut nous aider à gagner. J’ai l’avantage de l’avoir déjà coaché donc je sais quel genre de gars il est et je sais à quel point il est dur. »

On ne sait pas si Rivers a vraiment l’intention de recruter Collins, mais l’intention est noble car son message pourrait avoir un effet sur d’autres franchises en quête d’un pivot mais encore hésitante.

De son côté, Collins, lui, relativise.

« Je suis un joueur NBA. Je veux jouer en NBA donc je vais continuer à faire preuve de patience. Vous savez, j’ai dû faire face à bien pire dans ma vie. »