Ray Allen a retrouvé sa ligne de rookie !

Avec 38 ans d’âge et 17 saisons à murir en NBA, le crû 2013 de Ray Allen fut un millésime. Auteur du shoot décisif pour remporter le match 6 des dernières finales, le vétéran du Heat a continué d’écrire sa légende avec un second titre en poche.

Mais, s’il reste au sommet malgré les années qui s’accumulent, Ray Allen n’est pas du genre à se reposer sur ses lauriers. L’infatigable shooteur a ainsi décidé de commencer le régime paléo, ce régime qui élimine tous les sucres et glucides de votre alimentation.

« Les trois ou quatre premiers jours, c’était vraiment dur parce que j’avais des migraines, mon corps était tout courbaturé, mais c’est parce que je commençais juste à m’habituer à me nourrir de salade, de fruit, de protéine, de saumon et de poulet, et je n’avais plus aucun soda ni Gatorade. J’avais juste du thé sans sucre et de l’eau, c’est tout. » confie Ray Ray au Miami Herald.

En bon disciple, Allen a suivi le précepte du patron Riley qui avait conseillé à certains joueurs du Heat de perdre du poids pour rester en forme. Sachant qu’Allen avait déjà perdu plus de 4 kg avant son régime, Erik Spoelstra et le staff du Heat ont été passablement surpris de le voir pesé à 89 kg au camp d’entraînement.

Ce n’est ni plus ni moins que son poids affiché lors de sa draft en 1996, soit 17 ans en arrière ! Ray Allen est donc affûté comme jamais et il espère bien déteindre sur ses coéquipiers pour viser le doublé pour lui et le triplé pour le Heat.

« On veut continuer à s’appuyer sur nos habitudes de champions. On ne gagnera pas cette année parce qu’on a gagné l’an passé. On gagnera parce qu’on continue à s’appuyer sur nos habitudes de champions, c’est à dire en trouvant notre collectif et en travaillant tous ensemble à gommer nos faiblesses. »

Avec les arrivées de Greg Oden et Michael Beasley, le Heat va effectivement devoir mettre tous ses éléments à niveau et retrouver la force collective qui leur a permis de tenir sous la pression texane lors des dernières finales s’il veut retrouver les cimes. Et pourquoi pas offrir un troisième titre à Ray Allen…