Equipe de France : les Bleus en mode diesel

Difficile de rejouer une équipe si peu de temps après. Alors qu’ils avaient bien débuté avant de connaître un trou d’air en troisième quart-temps mardi, les Bleus ont cette fois vécu un scénario inverse, débutant timidement la rencontre avant de prendre le contrôle du match pour finalement s’imposer (74-66).

Tony Parker de retour à son poste, Vincent Collet a fait tourner pour tester son groupe et en particulier les trois joueurs qui paraissent le plus en danger : Léo Westermann, Evan Fournier et Kim Tillie, ce dernier n’ayant pourtant joué que trois minutes.

La France assommée par l’adresse allemande de loin

Tony Parker de retour dans le cinq, c’est Nando De Colo qui prenait la place à ses côtés pendant que Mickaël Gelabale se soignait. Mais les Bleus n’étaient pas dans le match et se faisaient surprendre par les artilleurs allemands. Ces derniers réussissaient leurs cinq premières tentatives de loin et sur un nouvel obus de Lucca Steiger, nos voisins prenaient déjà 11 points d’avance (15-4) après 4 minutes de jeu.

Vincent Collet appelait un temps mort salvateur et ses joueurs trouvaient un peu de rythme offensif derrière Tony Parker. Mais l’Allemagne était toujours devant à la fin du premier quart-temps (24-20).

Alexis Ajinça et Johan Petro présents sous le cercle

Au relais d’Alexis Ajinça, Johan Petro commettait deux fautes rapides mais se montrait intéressant en attaque. La France avait resserré sa défense alors que les shooteurs adverses étaient moins fringants. Evan Fournier égalisait sur son seul panier du match avant qu’Alexis Ajinça ne mette enfin les Bleus devant.

Les Bleus ne lâcheront plus leur avantage. Alexis Ajinça (17 points et 7 rebonds) provoquait les fautes à l’intérieur et la France était en tête à la mi-temps (41-38) sur un dernier tir de Florent Pietrus.

Nicolas Batum se réveille après la pause

Très discret jusqu’à la pause avec un petit point inscrit, Nicolas Batum se mettait en confiance sur contre-attaques et finissait pas rentrer ses tirs à trois points. Avec un « Batman » retrouvé et une défense toujours agressive, la France créait l’écart et terminait ce quart-temps avec huit points d’avance (60-52).

Vincent Collet faisait alors rentrer ses jeunes pour tester leur capacité à maintenir un score dans une situation de stress. Mission réussie malgré quelques petites erreurs évitables. Les Bleus ont conservé leur avantage en maintenant une jolie pression défensive. Offensivement, ce fut par contre plus compliqué.

Kim Tillie, qui a encore très peu joué après un passage compliqué, semble destiné à faire partie des trois derniers coupés de l’équipe. Evan Fournier a encore eu du mal à trouver son rôle. Il n’a rien voulu forcer mais, du coup, il a peu créé. Léo Westermann et Antoine Diot se disputeront sans doute la dernière place disponible avec sans doute un avantage pour le futur meneur de Strasbourg.