[happy birthday] Karl Malone, la définition même de l'ailier-fort • Basket USA

Avant l’avènement de Tim Duncan et de Dirk Nowitzki, Karl Malone (54 ans, ce 24 juillet) était considéré comme le meilleur ailier-fort de l’histoire de la NBA.

Là où désormais les grands shootent à 3-pts et dribblent comme des extérieurs, l’intérieur du Jazz était représentatif du basket des décennies 1980 et 1990. Un poste 4 à l’ancienne, rugueux, costaud, mais qui maîtrisait à la perfection le pick-and-roll et le pick-and-pop pour sanctionner la défense après chaque passe de son fidèle acolyte John Stockton.

« Karl Malone est la définition de ce qu’un ailier-fort est censé faire », avait expliqué Del Harris en 1988. « Il est parfait. Il défend bien à l’intérieur, quand il a la balle poste-bas, c’est difficile de le bouger. Il est agile comme un ailier. Il court, fait des passes, peut raisonnablement shooter à l’extérieur. Il a tout. »

La panoplie était effectivement très complète. En défense, il était un spécialiste pour « enlever la chaise », quand en attaque, il était dominant poste-bas et dans le périmètre. Avec son physique monstrueux (2m06 et 117 kg), Malone était autant un roc difficile à déplacer qu’il était mobile (pour un joueur de son gabarit) et capable de courses sur tout le terrain.

Il avait donc quelques aspects du basket des années 2010, mais demeurait fondamentalement un joueur des eighties. Enfin, c’était un joueur régulier comme il en existe peu dans le monde de la NBA : 25 points de moyenne à 51.6 % de réussite en 1476 matches durant sa carrière !

Jamais titré, Malone a eu le malheur de jouer à l’époque d’extra-terrestres comme Michael Jordan et Hakeem Olajuwon. Et lorsqu’il a rejoint Kobe Bryant et Shaquille O’Neal, c’était trop tard, et le collectif des Pistons a fait la différence…