Avec l’arrivée de Dwight Howard aux côtés de James Harden, les Rockets possèdent désormais un axe arrière-pivot sans équivalent aujourd’hui, et qui peut rappeler ceux qu’a formés Shaquille O’Neal avec Kobe Bryant aux Lakers puis avec Dwyane Wade au Heat.
Mais comme nous sommes à Houston, la référence la plus récente reste le duo Tracy McGrady – Yao Ming, digne successeur du tandem Drexler-Olajuwon. Un binôme aussi séduisant que frustrant, car les deux joueurs n’ont jamais réussi à parvenir au sommet de la NBA, trop handicapés par les blessures.
Des promesses et des blessures
T-Mac arrive d’Orlando en 2004, en échange de Steve Francis, auréolé de deux titres de meilleur marqueur de la ligue de suite. Son duo avec Yao fait rêver toute la NBA et doit faire de Houston la nouvelle place forte de la conférence Ouest, les Lakers ayant jeté l’éponge en envoyant le Shaq à Miami.
Avec ce duo capable de marquer 50 points par match et doté d’une qualité technique incroyable, les Rockets vont réussir 4 saisons sur 5 à plus de 50 victoires, mais jamais ils ne parviendront à passer le premier tour. Sauf en 2009, mais Tracy McGrady est alors blessé…
Avant cela, quand les Rockets remportent 22 matches de suite, c’est Yao qui manque les 6 dernières victoires et qui est absent lors de la défaite contre Boston.
Une domination de saison régulière
Ce duo restera donc l’un des plus grands gâchis des années 2000. Un pivot dominant aux mains d’or mais aux pieds d’argiles avec l’un des attaquants les fluides, faciles et élégants de l’histoire mais lui aussi au physique de cristal.
Le tableau était magnifique, les saisons l’ont été avec de grands moments, mais le Toyota Center n’a jamais vibré en playoffs. Le duo Howard – Harden doit désormais faire mieux.