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Interview Tim Duncan : « Je suis content de ne jamais avoir connu la pression du Heat »

Si pour Tim Duncan son mariage avec Amy – son amour d’étudiant à Wake Forest et son épouse depuis douze ans, est terminé, celui avec les San Antonio Spurs est éternel. Elu dans la All NBA First Team à 37 ans, l’intérieur des Spurs dispute sa cinquième finale. Il récolte la récompense de sa longévité et de la constance de la franchise Texane. Cette faculté à prolonger l’histoire, Duncan en a entre autre parlé mercredi avant l’entraînement de San Antonio.

Tim, Gregg Popovich assure que vous ne pensez jamais à votre place dans l’histoire de la ligue, à votre héritage NBA. Selon lui, ce n’est pas dans votre nature. Vous n’attachez aucune importance à la trace que vous laisserez ?

Pendant ma retraite, cela sûrement une chose agréable que de regarder ce que j’ai accompli pendant toute ma carrière. Mais tant que je suis la tête dans le guidon, je n’y pense absolument pas. Je n’en parle pas non plus, je me concentre sur mes matches. Est-ce qu’à un moment cela aura son importance ? Peut-être, mais je ne contrôle pas ce que les gens penseront de moi dans plusieurs années. Pour l’instant, je suis là pour en profiter et faire du mieux que je peux.

Contre Memphis, vous avez disputé une série musclée, tout comme le Heat face aux Pacers. Sans parler de relaxation, est-ce que ça sera agréable de revenir à un jeu plus ouvert et moins belliqueux ?

Cela sera clairement une série différente, aucun doute là-dessus. Comme vous le dites, le jeu sera plus ouvert, avec plus de transition. Mais il ne faut pas penser pour autant que ça ne sera pas une série physique : en finale c’est toujours un combat sur chaque possession. Je ne crois pas qu’on va beaucoup se détendre, même si ça sera plus up-tempo.

« Tony assume ses responsabilités »

Quelles concessions avez-vous dû faire dans votre jeu et votre préparation pour être encore compétitif à votre âge ?

Les ajustements principaux sont principalement pendant l’été. Je dois faire les choses différemment, en premier lieu maintenir mon poids le plus bas possible. Je joue moins avant le début de saison pour que mes genoux soient moins sollicités avant le début des vraies hostilités. Après, Pop a lui aussi modifié mon utilisation, que ça me plaise ou pas. Mon temps de jeu est en baisse, que je sois ou non en pleine possession de mes moyens, il me met au repos quelques matches pendant la saison ; et puis je ne joue pas beaucoup dans les back-to-back. Sur tout ce qui mettait mon corps à contribution, il y a eu des changements.

Pouvez-vous comparer le Tony Parker de 2013 avec celui de 2007, qui avait été élu MVP ?

Il est bien meilleur aujourd’hui, aussi bon qu’il fut en 2007. On lui en demande plus et il assume les responsabilités qui sont désormais les siennes. Il n’avait pas autant les clefs de l’équipe il y a six ans. Il est bien mieux préparé aussi à être au sommet.

Avez-vous été parfois ou souvent contrarié que San Antonio soit aussi sous coté, toujours en dehors des radars médiatiques ?

Cela ne m’a jamais posé le moindre problème car ce n’est pas important. On joue de la même manière, on fait les mêmes choses, sans se soucier du regard des autres, de ce qu’ils pensent. Je me sens béni d’avoir pu gagner quatre titres et d’avoir encore une opportunité aujourd’hui de concourir pour la récompense suprême. C’est tout ce qui compte, d’être encore au sommet après toutes ces années. Et puis quand je vois toute l’attention autour du Heat, je suis content de ne pas avoir cette pression là.

Pensez-vous que LeBron voudra panser la plaie de 2007 ?

Je n’y avais pas vraiment pensé, mais maintenant que vous me le dites je suppose que oui. A certains égards, il a sûrement encore plus envie de ce titre pour venger la défaite d’il y a six ans. C’était il y a longtemps et nous sommes une équipe différente aujourd’hui, mais je ne crois vraiment pas qu’il ait oublié ce revers, même si depuis il a gagné un titre. C’est un compétiteur.

Comme Tony, vous le trouvez encore meilleur aujourd’hui ?

Oui, il a évolué. C’est un bien meilleur shooteur qu’à l’époque et sa confiance est plus bien grande. Il a aussi une autre équipe autour de lui, avec Wade, Bosh, Haslem et les autres. C’est plus fort que le casting des Cavs en 2007. S’occuper de lui en défense sera bien plus compliqué, d’autant plus qu’on ne doit pas en faire notre préoccupation principale.

Propos recueillis à Miami

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